Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé la volonté de l’Etat de poursuivre la lutte contre la corruption à travers la moralisation de la vie publique et la consolidation de la bonne gouvernance, ainsi que la consécration de la transparence et de l’intégrité dans la gestion des deniers publics.
« Notre priorité est de moraliser l’administration et le monde des affaires », a-t-il déclaré à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, précisant que les autorités du pays « luttent, depuis deux ans, contre ce fléau ».
Le chef de l’Etat, a réitéré la volonté de la récupération de l’argent public détourné et placé à l’étranger, affirmant que « Ce qui s’est passé au niveau du plus haut sommet de l’Etat était une dilapidation impardonnable des richesses du pays », et que cela était « nuisible pour les citoyens ».
Il a souligné, dans ce contexte, que la stratégie de lutte contre la corruption adoptée, depuis son accession à la présidence de la République, repose sur « la lutte contre l’argent sale », rappelant que l’Algérie a adopté « une nouvelle Constitution qui donne plus de droits aux citoyens » et procède, actuellement, à » la réorganisation de la Cour des Comptes ».
Evoquant les mesures prises pour améliorer le pouvoir d’achat des citoyens, le président Tebboune a rappelé qu’il avait décidé d’exonérer les salaires inférieurs à 30.000 de DA de l’Impôt sur le revenu global (IRG) et d’augmenter le salaire national minimum garanti (SNMG), faisant remarquer qu’un « intérêt particulier » est accordé aux zones rurales, jusque-là oubliées, pour améliorer les conditions de vie des citoyens.
Sur un autre registre, le président de la République a affirmé également que la liberté de la presse est garantie en Algérie, relevant, toutefois, que cette liberté ne donne pas le droit de diffuser de fausses informations ou de dénigrer son pays.
Interrogé sur la réforme de la Constitution ouvrant la voie à un possible déploiement de l’armée algérienne à l’étranger, le président de la République a affirmé que l’ONU pourra désormais solliciter l’Algérie pour participer aux opérations de maintien de la paix, précisant, néanmoins, qu’il n’enverrait pas les soldats algériens à la mort pour défendre les intérêts des autres.
Concernant le Mali, M. Tebboune, a affirmé que « l’Algérie n’acceptera jamais une partition » de ce pays.
Le chef de l’Etat a également réitéré l’attachement de l’Algérie à l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination.
MH
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