La candidate à la présidence du gouvernement espagnol et actuelle ministre du Travail, Yolanda Diaz a réaffirmé sa position de soutien au peuple sahraoui et à la légalité internationale, exprimant son intention de revenir à la position traditionnelle de l’Espagne concernant le Sahara occidental en cas de victoire lors des législatives prévues pour la fin 2023.
Lors d’une interview accordée à un journaliste espagnol, la numéro trois du gouvernement espagnol, qui se présentera sous la bannière d’une nouvelle plateforme politique baptisée Sumar (« additionner », dans le sens de « rassembler », ndlr) a assuré que sa position vis-à-vis de la question du Sahara occidental était « très claire », relevant qu’elle romprait « sans aucun doute » l’accord que le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, a avec le roi du Maroc, pour revenir à la position traditionnelle de l’Espagne.
« Je suis consciente que nous devons bien sûr prendre notre voisin le Maroc au sérieux, mais nous devons aussi savoir que le Maroc est ce qu’il est : une dictature », a tranché la deuxième vice-présidente du gouvernement espagnole.
Dans un post publié sur son compte Twitter, le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdullah Arabi a salué « la clarté et l’emphase » avec laquelle Yolanda Diaz s’est prononcée, dans l’émission « LoDeEvole », sur le Sahara occidental.
Les propos tenus par Yolanda Diaz ont également été favorablement accueillis par la classe politique en Espagne. « Yolanda Diaz dit que le Maroc est une dictature et elle a raison. L’Espagne a besoin de dirigeants politiques prêts à faire face aux affaires cruelles que les oligarchies espagnoles et marocaines ont mises en place autour de l’occupation du Sahara occidental », a déclaré sur ses réseaux sociaux, le sénateur et co-porte-parole du mouvement politique « Mas Madrid », Pablo Perpinya.
A noter que la ministre espagnole du Travail, en tête des enquêtes d’opinion sur les responsables politiques les plus appréciés des Espagnols, selon le Centre de recherches sociologiques à Madrid, avait déjà désavouéson Premier ministre Pedro Sanchez à cause de son revirement concernant le Sahara occidental.
Lors de sa participation à un événement à Las Palmas (Grande Canarie), le 25 mars dernier, elle avait assuré que « deux minutes après avoir connu le revirement de Pedro Sanchez favorable au plan (marocain) au Sahara occidental, il a été catégoriquement refusé ».
Pour rappel, la classe politique espagnole s’était indignée du revirement de la position de Sanchez sur le conflit au Sahara occidental, le qualifiant de « scandaleux » et de « contraire » à la position historique de l’Espagne et au droit international.
Dans ce sens, Yolanda Diaz avait déclaré à l’époque qu’elle se démarquait totalement de la position de son supérieur, soulignant que « la position de l’Espagne vis-à-vis de ce dossier doit émaner d’un dialogue national, tout en tenant compte du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, garanti par le droit international ».
Succombant aux pressions et chantages du régime marocain, le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez avait annoncé, le 14 mars 2022, son soutien au sinistre « plan d’autonomie » marocain concernant le Sahara occidental. APS.
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