Et si Sonatrach se redéploie sur ses métiers de base

La question est de savoir dans quel secteur cette entreprise publique n’active-t-elle pas ? En effet, Sonatrach participe à pratiquement tous les secteurs économiques (agriculture, mines, industries, transports, formations, commerce, sports, travaux publics, …) à travers des partenariats nationaux et internationaux, loin de ses métiers de base (les hydrocarbures), ce qui affaiblit et disperse ses capacités humaines et matérielles.
L’opération qui a consisté à la restitution de la compagnie aérienne Tassili Airlines à Air Algérie semble aller dans la bonne sens. Dans la mesure où cette entreprise élague du champ de sa gestion directe, des entreprises qui n’ont rien à voir avec sa vocation de base. Ce qui ne l’empêche pas signer des accords particuliers pour couvrir ses besoins spécifiques.
Il est donc souhaitable que Sonatrach continue dans cette direction, en restituant d’autres filiales aux secteurs concernés, pour se consacrer pleinement à ses métiers de base, qui sont les hydrocarbures. Cette externalisation d’un certain nombre d’activités la rendant plus efficace et transparente.Â
L’analyse de la gestion de l’entreprise, à travers son bilan et son compte de résultats, montre plusieurs lacunes (absence de comptabilité analytique, personnel administratif plus important que celui technique, non maîtrise du coût d’un baril extrait, ni d’un BTU…) que Sonatrach doit absolument combler pour se hisser à la hauteur de ses ambitions nationales et internationales.
En effet, aucune analyse en terme d’unité d’Å“uvre n’a été effectuée, voire publiée à ce jour, ce qui interdit toutes évaluations objective des performances de l’entreprise.  Â
Le poids spécifique de cette entreprise dans la balance des paiements du pays indique clairement que la logique microéconomique de l’entreprise doit se soumettre à celle macroéconomique du pays.
C’est dans ce cadre que le Conseil national économique (CNE) a été créé, il y a plusieurs années, mais qui ne s’est plus réuni depuis !
Sous la présidence du chef de l’État, il est constitué par tous les ministères de souveraineté, ce qui lui permet d’avoir une vision globale de la stratégie énergétique de notre pays, à moyen et long terme. Cette stratégie qui devra être construite par la Sonatrach (aidée de bureaux d’études étrangers), devra être validée par ce Conseil, avant toute mise en place, ce qui n’est pas le cas.
Dans un marché de l’énergie confronté aux aléas des fondamentaux, mais surtout de la géopolitique, notre pays se doit d’avoir une stratégie à plusieurs tiroirs pour s’adapter et agir plutôt que subir. Â
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