Euro : l’Italie vient à bout de l’Espagne et se qualifie pour la finale

L’Italie est éternelle. Mise à mal par une sélection espagnole ultra-dominatrice tout au long de la rencontre, la Squadra Azzurra s’est qualifiée pour la finale de l’Euro 2020 en battant la Roja aux tirs au but (1-1, 4-2 tab). Les Italiens avaient réussi à ouvrir le score à l’heure de jeu grâce à Federico Chiesa (60e), mais les Espagnols avaient égalisé à dix minutes de la fin du temps réglementaire grâce à Alvaro Morata (80e). Incapables de se départager en prolongation, les deux équipes se sont disputé la victoire aux tirs au but. Et à ce petit jeu, c’est l’Italie qui s’est finalement imposée, bien aidée par deux pénaltys espagnols non transformés. Retour sur la rencontre et les buts.
Dans le majestueux décor de Wembley et devant 60 000 spectateurs, c’est l’Espagne qui donne le coup d’envoi de ce choc du dernier carré, après le coup de sifflet inaugural de l’arbitre allemand M. Felix Brych. Immédiatement, la Roja instaure un pressing haut. Mais la sélection de Luis Enrique est tellement portée vers l’offensive qu’elle se découvre et les Italiens en profitent, à l’instar de Nicolò Barella qui trouve le montant d’Unai Simón (4e). Première alerte.
Si l’Espagne monopolise le cuir dans les premières minutes (75 % de possession au quart d’heure de jeu) et se projette intelligemment vers l’avant, les joueurs ibériques butent sur une défense italienne bien organisée. Pourtant, la Roja va se procurer la plus grosse opportunité de ce début de match. Pedri trouve Mikel Oyarzabal au cœur de la défense italienne dans un espace très réduit. Si le timing est parfait, le contrôle de l’attaquant espagnol est manqué. Le ballon lui reste dans les pieds et permet à la Squadra Azzurra de se dégager (13e). Il était tout seul !
Certes, les Italiens ne voient pas beaucoup le cuir, mais ils se révèlent très dangereux quand ils l’ont. Sur un joli une-deux entre Emerson et Lorenzo Insigne, le latéral gauche de l’Italie file vers le but. Unai Simón sort alors de ses cages jusqu’au coin de sa surface pour intervenir. Sans succès. Emerson décale Ciro Immobile qui, gêné par deux défenseurs espagnols, ne peut tirer dans le but vide. Il sert Nicolò Barella qui se fait reprendre in extremis (21e). Gros coup de chaud dans la défense espagnole.
Dans les instants qui suivent, Dani Olmo va s’offrir la première frappe cadrée de ce match. Servi par Mikel Oyarzabal, l’attaquant espagnol enchaîne deux tirs consécutifs. Le premier, dévié par Leonardo Bonucci, le second, paré par Gianluigi Donnarumma (25e). Et à la demi-heure de jeu, la possession reste ibérique (70 %) tandis que les Italiens n’ont pas déclenché la moindre frappe.
Si en fin de première période, Mikel Oyarzabal s’essaye après un superbe mouvement collectif (40e), l’attaquant espagnol ne trouve pas le cadre. Et, sans parvenir à faire la différence dans cette rencontre, la Roja se fait de belles frayeurs. Servi sur une superbe transversale, Lorenzo Insigne percute côté gauche avant de donner au dernier moment le cuir à Emerson qui frappe dans l’angle. La frappe est légèrement touchée par Unai Simón et repoussée par la barre transversale (45e). L’Espagne était toute proche de la douche froide. À la pause, rien n’est joué (0-0).
Au retour des vestiaires, aucun changement n’est à signaler. Mais le rythme de cette demi-finale monte d’un cran en seconde période et les occasions se multiplient, à l’instar des frappes espagnoles de Sergio Busquets (52e) et Mikel Oyarzabal (58e) ou de la réponse italienne de Federico Chiesa (53e). Et contre le cours du jeu, c’est la Squadra Azzurra qui va prendre les devants contre une sélection espagnole dominatrice mais stérile. Sur une contre-attaque éclair initiée par Gianluigi Donnarumma, Federico Chiesa est à la finition à l’entrée de la surface espagnole. L’Italien dribble Éric Garcia avant d’ouvrir parfaitement son pied pour enrouler une frappe imparable (60e, 1-0). La Squadra Azzurra punit la Roja !
Dans la foulée de l’ouverture du score, deux changements sont opérés. Ciro Immobile cède sa place à Domenico Berardi côté italien (61e), tandis qu’Alvaro Morata remplace Ferran Torres côté espagnol (62e). Surprise par ce but encaissé, la Roja redouble d’efforts pour trouver le chemin des filets. Alors que Koke avait réussi une magnifique passe lobée par-dessus la défense transalpine, Mikel Oyarzabal se présente seul face à Gianluigi Donnarumma, mais ne peut reprendre le ballon de la tête (65e). C’était une balle d’égalisation. Pourtant, à force de s’exposer, l’Espagne se met en danger. Parti en contre-attaque, Federico Chiesa se défait du marquage espagnol avant de servir Domenico Berardi dans le dos de la défense ibérique. Le nouvel entrant tente sa chance dans un angle fermé mais Unai Simón ferme bien ses jambes et Aymeric Laporte repousse le danger (68e).
Mais alors que Federico Chiesa pensait quelques minutes plus tard signer un doublé et faire le break (79e), c’est la défense italienne qui va finir par se faire transpercer plein axe. Alvaro Morata initie la remontée du ballon avant de servir Dani Olmo qui lui rend en première intention. L’arrière-garde transalpine est aux abois. L’attaquant de la Juventus Turin, à peine entré en jeu, se retrouve alors seul face à Gianluigi Donnarumma et le crucifie d’un plat du pied parfait (80e, 1-1). La demi-finale est complètement relancée !
Dans les derniers instants, la Roja pousse pour prendre les devants, mais ne parvient pas à trouver la faille. Malgré trois minutes de temps additionnel, aucune des deux équipes ne parvient à faire la différence et M. Felix Brych siffle la fin du temps réglementaire. Les deux équipes se départageront donc en prolongation.
Pour sa troisième prolongation consécutive dans cet Euro 2020, la Roja donne le coup d’envoi de la première mi-temps. Les vingt-deux acteurs apparaissent usés physiquement, surtout les Italiens, et cela se fait ressentir dans le rythme depuis la reprise. Les Espagnols réussissent toutefois à se procurer une grosse occasion sur coup de pied arrêté. Malicieusement tiré par Dani Olmo intenable ,le coup franc est cadré et manque de surprendre Gianluigi Donnarumma. Sur un second ballon, Alvaro Morata tente sa chance mais est bloqué par la défense, qui réussit à se dégager tant bien que mal (98e). En seconde période, le jeu devient haché. Les corps sont éreintés et les crampes s’enchaînent. Si l’Italie pense faire la différence grâce à un but signé Domenico Berardi, l’ailier de Sassuolo est logiquement signalé hors-jeu (111e) et le score demeure inchangé. Le sort des deux équipes se disputera aux tirs au but.
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