Les USA et d’autres pays occidentaux, nous ont habitués à utiliser les canaux des centres de recherche, de fondations et autres entreprises privées d’expertise, pour nous faire passer des « messages » que la diplomatie classique s’interdit mais qu’il ne faut surtout pas négliger, dans la forme et dans le fond. C’est ainsi, que dans un passé lointain, la Rank corp avait émis un rapport qui avait écrit, péremptoirement, que « la prise du pouvoir par le FIS était évidente mais que le problème était quand » ! Après l’attentat des Twin-Tower, cette entreprise, très proche de la CIA, s’était confondue en excuses, pour son erreur d’analyse stratégique. Depuis les différentes « influenceurs » ne cessent d’élaborer et de publier des rapports sur notre pays et de créer des concepts en direction de notre pays, tels puissance régionale, état pivot, pays stabilisateur, force indispensable dans la lutte antiterroriste… Bref, des « cases » qui soufflent le chaud et le froid, à l’occasion d’un certain nombre de conflits régionaux, locaux ou internationaux.
Or, deux événements majeurs viennent de surgir de nulle part, s’agissant de notre pays, le premier c’est la lettre de 27 Sénateurs américains exigeants, du département d’état des sanctions contre notre pays, du fait de « l’enrichissement » de la Russie par l’Algérie, suite à l’achat massif d’armement de ce pays ! Dans le même timing, 17 eurodéputés reprennent en cœur cette litanie au niveau du parlement européen, confronté depuis quelques jours à un scandale de corruption qui n’a pas encore livré toute son ampleur. A l’évidence, ces tirs de barrage ne sont pas le fruit d’un hasard mais bien la partie visible d’un iceberg, qui œuvre à déstabiliser notre pays. Doit-on désigner les acteurs visibles et invisibles pour nous en convaincre ? Certainement pas tout de suite ! Mais la vigilance est de rigueur et il faut identifier toutes les manœuvres ourdies par nos ennemis proches et lointains. Ainsi, le Washington Institut vient de se rappeler à notre bon souvenir et de publier un rapport dans lequel il rappelle que les relations algéro-américaines « n’ont pas été particulièrement hostiles » et d’affirmer que « plutôt que d’être entrainé dans le conflit ukrainien, l’Algérie a réussi à en tirer profit… et s’est toujours présentée comme non-alignée. Ce rapport rappelle que Washington « a tout intérêt à soutenir l’Algérie en renforçant ses liens économiques et commerciaux (de l’ordre de 5 milliards d’US$, actuellement) qui ont périclité, alors que les USA étaient le premier partenaire de l’Algérie en 1976. Rappelons-nous du refus américain de financer le barrage d’Assouan, qui avait précipité l’Egypte dans les bras de l’URSS… il y a des années !
Quant au volet de l’armement, tout stratège averti vous dira qu’une alliance stratégiques, couronnée par des accords de coopération militaire, ne se construisent que sur du long terme et ne peuvent être remises en cause à court terme, sauf à vouloir « jouer avec le feu », ce que les américains comprennent parfaitement.
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