L’Organisation nationale des parents d’élèves (ONPE) a remis en cause la méthode, voire la démarche adoptée par le ministère de l’Education relative à l’évaluation des acquis des élèves de la cinquième année, qui sont aujourd’hui soumis à l’obligation de participer à l’examen de fin de cycle primaire.
Les membres de l’organisation ont dénoncé, à travers un communiqué rendu public, l’absence de concertation avec les professionnels du secteur, les enseignants et les parents d’élèves sur des questions à caractère pédagogique. Ils ont également contesté le traitement «superficiel» des questions de fond, telle l’évaluation continue.
Pour l’organisation des parents d’élèves, supprimer l’examen de la cinquième d’une journée et le remplacer par un examen d’évaluation des acquis qui comprend toutes les matières et qui dure plus de 20 jours est inadmissible, disent-ils. Sachant, précise-t-on, que passer des examens durant une vingtaine de jours avec des programmes condensés dans toutes les matières ne peut qu’entrainer une pression qui sera difficile à supporter que ce soit par les élèves, par les parents ou par les enseignants.
Les membres de l’ONPE ont ainsi relevé des contradictions concernant la démarche du ministère de l’Education. Les responsables du ministère ont à la fois décidé de supprimer l’examen de la cinquième et de le remplacer avec un autre examen d’évaluation des acquis. Cette épreuve est «obligatoire» pour tous les élèves de cinquième année. En revanche, le résultat de l’examen en question ne sera pas comptabilisé, mais l’élève est obligé de passer cet examen, dans le cas contraire, il sera privé de son passage au palier supérieur.
Les rédacteurs du communiqué se sont interrogés pourquoi un examen d’évaluation des acquis des élèves, alors que l’évaluation continue se fait durant toute l’année, d’un trimestre à un autre.
Le porte-voix des parents d’élèves demande l’intervention des hautes autorités pour revoir ces questions d’évaluation sur la base d’une analyse scientifique et par les professionnels du terrain. Pour l’ONPE, «l’éducation est un processus délicat qui nécessite une enquête loin de la prise de décisions sans fondement scientifique et une dimension pédagogique».
Les membres de l’ONPE estiment que cette question nécessite une réflexion approfondie et le respect des textes légaux que ce soit pour l’annulation de l’examen ou par son remplacement par un autre selon des définitions assez claires.
Source: Le Quotidien d’oran.
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