Dr Mourad GOUMIRI.
Une fois de plus et la liste est longue, une journaliste d’El-jazzera, qui couvrait les exactions de l’armée israélienne à Djénine, en Palestine occupée, a été froidement exécutée par un sniper israélien, quasi en direct, sans que les médias occidentaux et en particulier américain, s’agissant d’une américaine, ne couvrent cet assassinat de manière massive et ne condamnent expressément, le gouvernement israélien, pour ce crime contre l’humanité ! Imaginons, une seule seconde, que même crime avait été perpétré contre un journaliste occidental, que n’aurait-on pas vu et entendu ? Le traitement de l’information, sous la forme de « deux poids deux mesures » devient insupportable pour tous et interpelle nos consciences sur le discours distillé par « l’occident civilisé » qui passe son temps à donner des leçons de déontologie, de professionnalisme, de liberté d’informer…Que faisait cette journaliste à Jénine ? Seulement son métier, connu et reconnu de toutes les institutions internationales spécialisées ! Car il ne s’agit pas d’une bévue ou d’un « dommage collatéral » mais bel et bien d’une exécution pure et simple, perpétrée par un militaire spécialisé dans ces basses besognes, puisqu’il a utilisé une seule balle bien placée, avec une arme de très grande performance (fusil à lunette) ! En réalité, il y a un consensus occidental médiatique implicite, pour la non « couverture » des crimes coloniaux perpétrés par Israël dans les territoires occupés et toutes dérogations à cette loi apocryphe, sont considérées comme un acte de guerre contre l’existence de son état. Dès lors, tous les moyens sont permis pour dissuader quiconque de contrevenir à cette loi, sous peine de mort ! C’est dans ce contexte que l’exécution de cette journaliste a été décidé au sommet du pouvoir israélien et la commission d’enquête, israélo-palestinienne, proposée par le gouvernement israélien n’est qu’une manœuvre de diversion pour calmer l’opinion publique internationale et surtout pour ne pas remonter aux véritables instigateurs de cette forfaiture. La désignation d’une commission d’enquête internationale, si elle venait à être mise en œuvre, demandée par des pays majeurs devra faire la lumière sur ce crime odieux que nul ne peut ignorer.
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