Dr Mourad GOUMIRI.
Il ne se passe pas un jour sans que, dans les faits divers, les services de sécurité ne nous informent de l’arrestation d’un nombre important de dealers et de la récupération de quantités impressionnantes de psychotropes (en dizaine de millier). Dès lors, la question qui se pose est celle de savoir, qui approvisionne ce marché florissant ? Ces produits viennent-ils de l’étranger ou du marché national ? Quelle est la chaîne de complicité des différents maillons ? Car pour l’instant seuls les « détaillants » sont arrêtés mais pas les « grossistes » en d’autres termes, l’effort des services de sécurité est porté sur la « partie visible de l’iceberg » et si cet effort est louable, pour endiguer ce fléau, il est insuffisant voire inefficace !
Il est clair, que c’est l’amont de ce trafic qu’il faut neutraliser pour assécher l’aval sinon c’est peine perdue et le démantèlement des réseaux d’approvisionnement, est d’une nécessité vitale. En effet, pour ce qui concerne les réseaux internes, les sources d’approvisionnement, sont les producteurs et importateurs de psychotropes, les ordonnateurs (médecins) et les réseaux de distributions (les officines pharmaceutiques). Normalement, cette chaîne d’acteurs, chacun pour ce qui le concerne, est très sévèrement contrôlée par des procédures strictes, alors comment se fait-il qu’il y ait autant de produits qui circulent sur le marché informel ? D’autant que la vitalité de ce marché est boostée par les bénéfices substantiels induits par ce trafic !
La législation pénale, à cet endroit, est lourde mais n’arrive pas à dissuader les trafiquants de tout acabit, du fait que, seuls les petits délinquants tombent dans la nasse des services de sécurité. Il faut donc changer son fusil d’épaule et s’attaquer au cœur du problème, c’est-à-dire, les « grands bonnets » du marché des psychotropes.
Certes, ces derniers ont tissé des relations de protection qui les mettent à l’abri de toutes poursuites, ce qui leur permet de poursuivre leur « activité » en toute impunité, tout en redistribuant une partie du butin. Mais c’est à l’aune de leur arrestation et leur traduction devant la justice, que se mesurera l’efficacité de la lutte contre ce fléau et non dans l’arrestation des « trafiquants finaux ». Il est grand temps de prendre en charge ce danger permanent pour notre jeunesse car il prend une ampleur considérable dans notre société.
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