Les données fondamentales.
Le lancement de l’exploitation de la mine de fer de Ghara Djebilet est un évènement économique en soi. Ce gisement, mis à jour à l’époque coloniale, avec des réserves de 3,5 milliards de tonnes et une capacité de production de 2 à 3 millions de tonnes par an, ce mégaprojet va permettre non seulement de satisfaire la demande nationale en produits sidérurgiques mais également de dégager des capacités d’exportation, sur les vingt prochaines années. Ce projet a tardé à être lancer pour plusieurs raisons dont son enclavement (à la frontière entre la Mauritanie et le Sahara Occidental), l’absence d’infrastructures de transport (notamment une ligne de chemin de fer) et la teneur du fer chargée en phosphore, ce qui nécessite un traitement chimique pour réduire sa teneur en phosphore.
Le complexe sidérurgique.
La transformation du minerai de fer en acier, pour produire du rond à béton et des profilés plats, nécessite la construction d’une aciérie à réduction directe, avec du gaz comme énergie. Ces investissements majeurs du complexe industriel sont coûteux (quelque 1 Milliard d’US$) auquel il faut ajouter la ligne de chemin de fer de 900 Km au moins et les infrastructures subséquentes. Enfin, la réalisation de l’ensemble du projet exige un minimum de cinq années de délais de réalisation, sauf obstacle naturel majeur.
Le partenariat international.
Ces trois éléments obligent notre pays à faire appelle à un partenaire international, de premier rang (Chine, Turquie…) tant pour la réalisation que pour le financement de tous investissements, ainsi que pour les investissements d’infrastructure d’accompagnement (électricité, eau, gaz, logement, route, main d’œuvre qualifiée, maintenance, équipements sociaux…), sans compter les nécessaires mesures de sécurité, dans un environnement géographique sous tension. A l’évidence, l’ampleur de cet investissement va restructurer l’ensemble de la région du Sud-Ouest de notre pays de la région de Béchar, jusqu’à la frontière algéro-mauritanienne et au Nord vers le port d’Oran, qui devra également recevoir des investissement d’extension et de revamping pour s’adapter aux besoins du projet. Rendez-vous donc en 2029 !
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