Face à l’agression sioniste, l’Algérie alerte : l’aide à Ghaza est dérisoire

Le 5 août, à la tribune de l’ONU, le diplomate algérien Amar Bendjama a livré un discours poignant devant le Conseil de sécurité, dénonçant avec force la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Ghaza.
À ses yeux, il ne s’agit plus d’une simple crise humanitaire, mais d’un véritable génocide silencieux orchestré par un blocus implacable.
Le représentant permanent de l’Algérie a dénoncé l’insuffisance des aides humanitaires qui atteignent difficilement les civils ghazaouis. « Ce qui arrive à Ghaza n’est pas une tragédie naturelle, mais le fruit d’une stratégie de famine délibérée », a-t-il déclaré, rappelant que larguer de la nourriture depuis les airs ne peut se substituer à l’ouverture des routes terrestres.
Il a mis en garde contre une forme d’indifférence internationale, affirmant que ce drame n’est ni soudain ni imprévisible.
L’Algérie, a-t-il insisté, avait depuis longtemps alerté sur les conséquences mortelles d’un blocus prolongé combiné à une agression permanente. « La population de Ghaza est affamée, privée d’eau, de soins et d’électricité. Ce n’est pas un constat, c’est un crime », a-t-il martelé.
Bendjama s’est appuyé sur des données alarmantes et des témoignages glaçants, évoquant les conclusions des experts de l’ONU qui, fin juillet, ont qualifié les pratiques de l’occupant de violations graves du droit international, allant jusqu’à parler de génocide par la famine.
Il a d’ailleurs présenté des photos d’enfants morts de faim, victimes directes de ce siège impitoyable.
Il a fustigé ceux qui, selon lui, continuent à justifier l’inaction ou la violence au nom de la sécurité. « Les générations futures nous jugeront. Elles nous demanderont ce que nous avons fait pendant que des enfants mouraient de faim. »
S’adressant à ses homologues, le représentant algérien a également dénoncé les doubles standards : « Ce que nous exigeons pour le peuple palestinien, nous le réclamons pour tous les peuples. L’humanité ne se choisit pas à la carte. » Il a insisté sur le fait que l’accès humanitaire ne saurait être négocié ni conditionné. C’est un droit, garanti par les Conventions de Genève.
En conclusion, il a lancé un appel pressant à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, soulignant qu’il est encore temps de sauver ce qui peut l’être : des vies humaines, mais aussi les fondements de la dignité collective. « L’injustice ne peut devenir la norme », a-t-il affirmé avec gravité.
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