Faute de disponibilité de compteurs d’eau sur le marché national, étant donné qu’il n’existe qu’une seule et unique usine qui fabrique ces équipements, la Société de l’eau et de l’assainissement d’Oran (SEOR) est contrainte de recourir à la facturation au forfait de la consommation d’eau de ces nouveaux abonnés.
La SEOR se trouve également dans l’impossibilité de remplacer les compteurs défectueux de ses anciens clients, avons-nous appris, lors du point de presse organisé jeudi dernier par la direction de cette société. En effet, selon le directeur général adjoint de la SEOR, Khodja Houari, les besoins annuels de la SEOR en matière de compteurs d’eau sont estimés à trente-cinq mille unités, pour équiper les logements des nouvelles cités et pour remplacer les compteurs défectueux des anciens abonnés. Cette année, les services de la SEOR n’ont reçu qu’un faible quota de deux mille compteurs qui, malheureusement ont été renvoyés à l’usine, car ils ne répondaient pas aux normes après leur vérification effectuée dans les laboratoires de la SEOR, avons-nous appris, lors de la même rencontre.Par ailleurs, la SEOR ne souffre pas uniquement du retard de payement des factures de consommation d’eau par ses abonnés, mais également du piquage sauvage effectué sur le réseau, surtout au niveau des constructions illicites, ce qui fait perdre à cette société un volume de plus de quatorze millions de mètres cubes d’eau par an et gare aux agents qui osent empêcher une telle pratique. Pas plus tard que le 26 juillet dernier, un agent qui avait fermé la vanne pour des travaux de réparation, à Aïn El Beïda, avait été agressé à l’arme blanche et s’est retrouvé avec un arrêt de travail de plusieurs jours. Une plainte a bien sûr été déposée.
MH
