Dr Mourad GOUMIRI.
Enfin, le ministre du transport vient d’annoncer la fin du monopole public, dans le secteur de l’aviation civile, en débloquant 16 permis provisoires, à des compagnies privées nationales ou mixtes ! Pourquoi autant de temps s’est-il écoulé, avant cette décision, qui était de toute façon inéluctable ? C’est ce que l’on appelle en sociologie économique la « résilience des sédimentations sociétales », une espèce de mouvement à contre-courant, qui retarde la mise en œuvre des réformes structurelles, pour permettre de perpétuer des rentes de situation acquises et que les bénéficiaires souhaitent conserver. Pourtant l’épisode folklorique de « Khalifa Airlines », avait démontré les bienfaits indéniables de la concurrence dans le secteur et l’amélioration des standards managériaux (nombre d’employés par avion) de la compagnie privée par rapport à celle publique. Cette expérience a tourné au tragique non pas par son inefficience mais par le caractère mafieux de son organisation. Une nationalisation de ce potentiel, suivie d’une revente à un investisseur privé, aurait pu donner une dynamique au secteur, or les pouvoirs publics ont choisi contre toute attente, la dissolution de l’entreprise et la dilapidation de ses actifs ! Nul doute, que des 16 permis octroyés, des concurrents performants vont réussir à émerger, au profit des consommateurs en termes de qualité (prestation de service et ponctualité) et de prix (baisse des coûts de passage). Il est donc important de faire tomber les derniers monopoles existants dans les secteurs de l’économie, de l’université, de la recherche, du contrôle technique, qui sont autant de verrous qui continuent de bloquer la machine économique et social, en détournant des moyens énormes qui n’attendent que d’émerger et de prendre leur place dans la société, plutôt que de choisir le chemin douteux de l’exile intérieur et extérieur.
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