Dr Mourad GOUMIRI.
Certain monopole tombe dans l’indifférence totale actuellement alors qu’il n’y a pas si longtemps, il constituait des lignes rouges à ne pas franchir. Le secteur de l’éducation nationale fait partie de ces donjons imprenables, construits sur le principe cardinal, que l’éducation soit obligatoire et gratuite. A aucun moment, le législateur n’a interdit les écoles privées explicitement, puisqu’il en existait quelques-unes mais l’usage a fait que tant au niveau des pouvoirs publics que des initiatives privées, la possibilité voire l’agrément pour l’ouverture du secteur à l’investissement privé n’a été à l’ordre du jour. Pire encore, certaines écoles privées existantes ont été fermées pour des raisons non encore élucidées. Avec la massification de l’école publique et l’effondrement du niveau pédagogique, certaines initiatives privées ont été tentées dans les pires des conditions à savoir, en toute illégalité et dans la clandestinité relative !
Leur démultiplication et leur persévérance vont pousser les pouvoirs publics à réagir en réprimant dans un premier temps puis en construisant une législation spécifique (structures d’accueil, programme, enseignants…), permettant leur existence à condition expresse qu’il enseignent les programmes fixés par le ministère, ce que certaine ont accepté et d’autres non. Les écoles techniques et religieuses ont, pour ce qui les concerne, continué à prodiguer leur enseignement sous un modus vivendi non explicite. Au niveau de l’enseignement supérieur, la résistance a été plus robuste et les écoles et autres instituts qui ont vu le jour, souvent en collaboration avec les institutions étrangères, n’ont pu prodiguer leur enseignement que sous la forme de marginale et leur diplôme n’était pas reconnu par le ministère. Il n’y a que récemment qu’une loi est venue mettre de l’ordre dans ce maquis, ce qui a libéré les initiatives privées. Mais les conditions d’octroi de l’autorisation ministérielle ont été mises à un niveau d’exigence tel que personne ne put s’y aventurer ! C’est donc dans cette situation de rapport de force idéologique et d’absence de logique globale que le monopole public de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur a été abandonné, libérant les initiatives et répondant à un souhait profond des parents d’élèves. Il a fallu attendre 2021, pour que la première université privée voit le jour, sur l’initiative d’un éminent professeur reconnu mondialement, pour ses compétences avérées ! Bon vent à cette initiative et espérons que d’autres vont suivre afin qu’un des derniers monopoles ne tombe.
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