Dr Mourad GOUMIRI.
Alors que la plupart des monopoles, politique, économique, culturel, cultuel… ont été démantelés, seul celui de la centrale syndical UGTA est resté intact comme un « fossile provenant d’un autre monde, avec la complicité des pouvoirs publics car entretemps des syndicats « autonomes » ont vu le jour et étaient beaucoup plus représentatif, en termes de travailleurs. Il faut ajouter à cela, que l’UGTA n’a jamais cherché à mener son action dans le secteur privé mais s’est contentée d’investir tout le secteur public, constituant une rente de situation dont elle a usé et abusé, depuis l’indépendance. Organisation de masse, au sein du parti unique du FLN, elle a réussi à conserver son statut monopolistique malgré le fait que la constitution de 1989 avait introduit le multipartisme ! Les « cadres supérieurs » ont investi les structures politiques du moment en se faisant « élire », pour une large majorité, au sein des deux chambres législatives, bloquant délibérément toutes transformations à la démonopolisation du syndicalisme. En bout de course, l’UGTA a perdu toute représentativité et donc légitimité, sur le terrain, par rapport aux syndicats autonomes (158 organisations) mais conservait son statut, tant au niveau national qu’à l’étranger (OIT). En outre, aucune inspection ni enquête n’ont été diligentées pour vérifier les comptes de la centrale et l’enrichissement abusif de ces dirigeants dans les différentes institutions qu’elle contrôlait (CNAS, CNR, Œuvres sociales…). Un deal, non écrit, a été passé entre la centrale et les pouvoirs publics du moment, qui consistait à acheter la paix sociale contre la rente de situation des membres de la centrale, chargés de la maintenir. Les amendements de la loi relative à l’exercice du droit syndical, viennent de mettre fin à cette situation anachronique et permettent l’émergence de syndicats forts de leur représentativité et activant uniquement sur le terrain syndical, loin des visées politiques sournoises.
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