La visite des présidents turc et russe, Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine à Téhéran pour un sommet sur la Syrie, a pris fin.
Ce sommet a été l’occasion d’un net rapprochement entre l’Iran et la Russie, rapporte un correspondant du journal RFI.fr à Téhéran, Siavosh Ghazi. Le président russe et le guide suprême iranien ont insisté sur le renforcement des relations économique et militaire entre les deux pays.
L’Iran et la Russie, qui soutiennent le régime du président Assad, ont également affirmé que les Américains devaient quitter les régions du nord-est de la Syrie contrôlées par les forces kurdes. Ce qui peut satisfaire également la Turquie qui voulait lancer une opération militaire contre les Kurdes.
Mais les trois pays ont tout de même des divergences à propos d’une éventuelle opération turque dans le nord-est de la Syrie contre des milices kurdes, affiliées à un mouvement considéré comme terroriste par Ankara.
Moscou et Téhéran ont apporté à Recep Tayip Erdogan un seul soutien dans la question kurde : le sommet a rejeté « toutes les initiatives d’auto-détermination illégitimes ». Les trois pays s’opposent donc à un Kurdistan indépendant et s’engagent à continuer leur coopération pour « éliminer les terroristes ».
Le président russe a appelé à lever les restrictions occidentales sur les céréales russes pour obtenir des avancées dans l’exportation de la production agricole ukrainienne, actuellement bloquée dans le pays à cause de l’offensive du Kremlin.
« Nous faciliterons l’exportation des céréales ukrainiennes, mais en partant du fait que toutes les restrictions liées aux livraisons aériennes à l’export des céréales russes soient levées », a affirmé Vladimir Poutine, après des pourparlers à Téhéran. « Nous nous étions entendus depuis le début sur ce point avec les organisations internationales. Mais personne n’a pris la responsabilité de finaliser tout cela, y compris nos partenaires américains », a-t-il poursuivi.
« Les restrictions sur les livraisons d’engrais russes sur le marché mondial ont été levées par les Américains, dans la pratique », a assuré Vladimir Poutine. « S’ils veulent sincèrement améliorer la situation sur les marchés mondiaux alimentaires, j’espère qu’il en sera de même concernant les exportations de céréales russes », a-t-il ajouté.
Plus tôt dans la journée, le président russe a évoqué des progrès dans les négociations pour l’exportation des céréales d’Ukraine via la mer Noire et remercié son homologue turc Recep Tayyip Erdogan pour sa « médiation » dans ce dossier.
AFP.
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