La finance islamique en Algérie commence à porter ses fruits, a estimé mardi à Batna le chercheur algérien et responsable de la filière de la finance islamique à l’Académie internationale de recherche sur la chariâ (ISRA) de Malaisie Younes Soualhi, selon lequel »l’Algérie est qualifiée pour atteindre des niveaux élevés d’intégration ».
« Avec cette ouverture à la finance islamique dont l’assurance tontine, l’Algérie est qualifiée pour atteindre des niveaux élevés d’intégration de ce secteur dans le cycle économique », a-t-il précisé en marge de l’ouverture du colloque international sur « l’intégration fonctionnelle dans l’industrie financière islamique, réalité et perspectives », tenue à la faculté des sciences islamiques de l’université de Batna-1.
Pour ce même spécialiste, qui exerce à l’Académie internationale des recherches sur la chariâ en finance islamique, relevant de la Banque centrale de Malaisie, il est attendu que l’assurance tontine joue un « rôle effectif et vital » dans l’économie nationale, notamment avec l’augmentation du nombre des opérateurs dans ce domaine, l’adhésion du secteur « traditionnel » à cette idée, et l’ouverture de services de la finance islamique, en plus de la variété des produits bancaires islamiques proposés et la demande croissante de financement et d’assurance islamique.
M.Soualhi a axé son intervention sur « le rôle complémentaire des Sociétés d’assurance tontine », dont l’expérience de la Malaisie dans cet aspect et les résultats « satisfaisants » obtenus en ce qui concerne la finance islamique.
Abdelbari Mechaal, directeur de la Société de contrôle des consultations en chariâ aux USA, a abordé, lors de son intervention faite par visioconférence, le modèle de gouvernance du principe de la chariâ de deux entreprises, tandis que le directeur général de la banque Al Salam-Algérie, Nacer Haidar, a évoqué la réalité et les perspectives du financement islamique en Algérie.
Cette manifestation de deux jours vise, selon le président du colloque, Mohamed Belbia, à faire la lumière sur les expériences internationales dans ce domaine et à identifier les caractéristiques de l’industrie financière islamique dans ses différentes composantes à travers le monde.
Elle ambitionne également d’aborder la réalité de l’industrie financière islamique en Algérie et l’étendue de la satisfaction des aspirations des pouvoirs publics, des institutions financières, des clients et « les perspectives d’atteindre la complémentarité fonctionnelle et l’efficacité globale ».
Des spécialistes de différentes régions du pays et des intervenants par visioconférence d’un certain nombre de pays, dont les USA, la Tunisie et la Mauritanie prennent part à ce colloque, selon les organisateurs.
La manifestation, organisée en coordination avec les laboratoires « El Fiqh El Islami oua Moustajadate El Assr » et « El Fiqh Al hadhari oua Moustajadate Al chariâ » de la faculté des sciences islamiques de l’université Batna 1, est marquée par l’organisation de trois ateliers, en plus de plus de 40 interventions.
La première journée de ce colloque a été également marquée par une participation remarquable d’étudiants, de chercheurs et d’opérateurs économiques intéressés par le domaine de la finance islamique.
MH
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