Depuis quelques mois , l’Algérie et le Maroc se livrent bataille pour le passage du gazoduc qui servira au transport du gaz à partir du Negara vers l’Europe. Les experts ont signalé que le renforcement des capacités d’approvisionnement en gaz depuis l’Afrique est devenu un enjeu majeur pour l’Union européenne. Les derniers bouleversements internationaux causés par l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont fait comprendre aux pays de l’UE que de nouvelles sources énergétiques sont plus que nécessaires. Et le Nigéria, l’un des plus grands producteurs mondiaux de gaz, est à même de fournir à l’Europe des quantités aucunement dédaignables. Cependant, pour ce faire, il va falloir construire un gazoduc long de quelques milliers de kilomètres. Et la question est la suivante : par quel pays passera le gaz nigérian, via l’Algérie ou via le Maroc ?
Cette question est au centre d’intérêt de l’Union européenne. L’Algérie et le Maroc veulent faire pencher la balance chacun de son côté et l’Europe se retrouve ainsi dans une position peu enviable. Cependant, il semble que cette institution se penche vers d’autres choix que celui de financer ce gazoduc. Le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, a indiqué en réponse à une question sur le gazoduc Nigéria-Maroc que l’UE « n’a pas demandé le transfert de gaz du Nigéria via le Maroc ». Il a rappelé que les Vingt-sept cherchent à se passer du gaz d’ici 6 ou 7 ans.
Le choix entre l’Algérie et le Maroc n’est donc pas d’actualité malgré les besoins de l’Union européenne en énergie. Ce responsable de l’Union européenne (UE) a précisé que «le Maroc n’a pas demandé de soutien financier» à l’UE. Il a souligné que les pays à l’origine du projet demandent plutôt un «accompagnement».
Le chef de la diplomatie européenne a rappelé que la concrétisation de ce pipeline demande du temps. « L’Europe ne cherche pas seulement à remplacer le gaz russe, mais à se débarrasser (de sa dépendance vis-à-vis) du gaz et des hydrocarbures », a-t-il précisé. Le responsable a expliqué que l’Union européenne aspire à « cesser d’utiliser les combustibles fossiles, quelle qu’en soit la source ». « Oui, nous aimerions avoir une autre ressource de gaz naturel. Mais dans nos plans et d’ici 6 ou 7 ans, nous n’en aurons pas besoin », a-t-il expliqué.
Il faut dire que ce gazoduc a fait couler beaucoup d’encre. Cependant sur le plan chiffres – distance, coûts et durée de réalisation –, l’Algérie l’emporte largement sur le Maroc. Mais il est certain que d’autres critères entreront en jeu. Aussi, le jeu des alliances régionales et internationales aura son mot à dire dans cette guerre des gazoducs.
ce n est pas l Europe qui veut le gaz nigérian , mais c est le Maroc qui est demandeur de ce gaz après le refus d Alger de le lui fournir gratuitement dans l esprit du Maroc c est toujours de gagner du gaz gratuitement en échange du droit de passage par son territoire.
Source: Observalgérie.
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