Dr Mourad GOUMIRI.
L’annonce de la transformation de la CNL (Caisse Nationale du logement) en banque du logement, est une hérésie de plus, à inscrire dans le registre des fausses solutions pour masquer de vrais échecs des pouvoirs publics du moment. En effet, cette opération ressemble comme « deux gouttes d’eau » à celle initiée pour le financement du secteur de l’agriculture, lors de la création ex nihilo de la BADR, sensée booster la production et la productivité. Le résultat négatif est sans appel et les conséquences sur le système monétaire et financier catastrophiques. La même tentative a été initiée avec la CNEP, transformée en CNEP-banque, chargée de financer le logement. A cet endroit également, l’échec est patent, tant pour le crédit acquéreur (en quantité et en volume), que celui promoteur encore plus, aux vues des ressources financières engagées. Doit-on encore rééditer les mêmes erreurs ? Ne doit-on pas tirer les enseignements des expériences négatives ? La logique et le bon sens auraient voulu que l’on étende, à toutes les institutions financières, notamment publiques, l’incitation au financement du logement, plutôt de réserver l’exclusivité à une création nouvelle, qui n’a ni les ressources financières, ni les ressources humaines et encore moins un réseau d’agences représentatif. Que va donc apporter de nouveau cette institution, sinon une fausse solution à des problèmes bien réels ? Le problème de la production de logement est très clairement identifié et se situe dans la capacité des entreprises du BTP à « s’industrialiser », à la fluidification du foncier et aux capacités des bureaux d’études techniques, architecturaux et urbanistiques. Le système bancaire n’est qu’un accompagnateur financier de l’ensemble de cet édifice et donner à croire que la création de cette bureaucratie supplémentaire va résoudre le problème c’est faire une grave erreur entre la création d’une institution et un produit financier. Prenons date !
La nomination d’un ministre chargé des exportations et la tenue d’un Conseil des ministres consacré aux exportations, montrent l’intérêt des autorités économiques à ce secteur ...
Force est de constater que depuis leurs publications dans les années soixante, les codes communaux et de wilayas ont été amendés à plusieurs reprises, pour ...
Installée officiellement pour analyser les impacts des subventions sur les ménages, les entreprises publiques et privées et les dépenses de l’État, cette « Commission » n’a jusqu’à ...