Depuis quelques jours, le prix d’une boîte de café de 250 grammes a atteint des niveaux sans précédent dans les supérettes algériennes, oscillant entre 370 et 400 DA. Cette hausse record n’épargne pas non plus le café destiné aux cafétérias, où le kilogramme dépasse désormais les 1600 DA. Face à cette situation, de nombreux gérants de cafés dans des villes telles qu’Alger, Annaba et Oran ont répercuté ces augmentations sur leurs tarifs, faisant passer le prix de la tasse de café de 50 DA à 60 DA en un mois.
L’origine de cette flambée vertigineuse se trouve principalement sur le marché international. Les mauvaises conditions climatiques au Vietnam et au Brésil, deux des plus grands producteurs mondiaux de café, ont considérablement réduit les récoltes, provoquant une hausse des prix. Cette situation est exacerbée par les tensions géopolitiques en mer Rouge et les perturbations du transport maritime, compliquant encore davantage l’approvisionnement.
Cette augmentation des prix semble vouée à se généraliser sur l’ensemble du territoire national, impactant non seulement les consommateurs mais aussi les exploitants de cafétérias. Alors que les coûts continuent de grimper, il est probable que les tarifs des boissons à base de café continueront d’augmenter, affectant ainsi le quotidien des Algériens.
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