La création de la Nouvelle Banque de Développement (NBD) vient parachever une réflexion, longue de plusieurs années, sur la possibilité de reconstruction d’un nouvel ordre économique mondial, avec des instruments de l’ancien ordre (FMI, BIRD, OMC) créés en 1944, en l’absence de quasi tous les pays du Tiers-monde, puisque seuls 44 pays « alliés » les ont signés ! Les USA et les puissances occidentales de l’époque, ont donc configuré l’économie mondiale en fonction des leurs propres intérêts biens compris, sans tenir compte du reste des pays, qui du reste, étaient soit colonisés pour la plupart ou sous domination néocolonialiste. Il va de soit que la géopolitique mondiale a profondément changée depuis mais ces institutions sont, quant à elles, restées figées avec les mêmes grilles de lecture, les mêmes posologies et enfin les mêmes décideurs in fine. Les objectifs de ces institutions étaient d’éviter une nouvelle guerre mondiale, par la destruction des protectionnismes (OMC), de veiller à la stabilité monétaire par des aides financières (Standby) à la balance des paiements (FMI) des pays membres en difficulté et enfin de la reconstruction des ravages induits par le guerre et du financement du développement pour les pays du Tiers monde (BIRD).
Bien entendu, les décisions finales reviennent aux pays membres qui détiennent le plus d’actions dans ces institutions et sont soumises à des conditionnalités contraignantes aux pays récipiendaires qui doivent s’y conformer. Ces conditionnalités sont puisent leur doctrine dans les idéologies les plus libérales à savoir les privatisations, l’élimination des subventions, l’ouverture de l’économie, la convertibilité des monnaies, la concurrence… bref, toutes les conditions pour que la « main invisible » fasse ses arbitrages vertueux ! Ces conditionnalités, imposées aux pays du Tiers monde, ne sont mêmes pas appliquées aux pays développés et le financement des projets est savamment réparti entre les pays donateurs qui s’adjugent les marchés de réalisation sur la base de règles non-écrites, hors du camp de la concurrence pure et parfaite. Un partage subtil est orchestré dans les zones d’influence planétaires de manière à ce que chaque dollar investi, dans ces institutions financières, ait un retour sur capital « positif », dans une sorte de mutualisation des moyens très ambiguë où la sphère politique s’immisce subrepticement dans décisions finales d’octroi de crédit et de financement des balance des paiements, en dehors de toute rationalité économique et financière.
C’est donc un enjeu mondial qui se joue dans la création d’instruments nouveaux de financement de l’économie mondiale, par la réappropriation de la décision finale des pays membres en veillant sur une répartition équitable des ressources sur les pays récipiendaires en dehors de toutes pressions de types politiques. A l’évidence, ces changements prendront du temps et ne seront pas faciles à faire accepter dans les deux camps.
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