La force Barkhane a dû plier bagage non pas sous les coups de ses ennemis, les djihadistes, mais en raison de son incapacité à conquérir les cœurs et les esprits. La France a mis du temps avant de comprendre l’importance de la « guerre informationnelle », et donc la nécessité de se montrer plus convaincante. En novembre 2021, la population s’était mobilisée pour bloquer un convoi militaire français au Burkina, sur fond de rumeurs prétendant que Paris livrait des armes aux djihadistes locaux. L’incident, parmi d’autres, a bien montré que l’hostilité à la France restait un puissant facteur de mobilisation des populations africaines. D’autres rumeurs largement partagées sur les réseaux présentent la France comme uniquement intéressée par les ressources minières locales. La supériorité tactique écrasante de l’armée française ne peut rien contre une insurrection nourrie par une mauvaise gouvernance et des conflits politiques locaux. Et elle ne peut pas effacer les effets négatifs d’une communication désastreuse, comme lorsque Emmanuel Macron avait « convoqué » les dirigeants sahéliens au sommet de Pau en 2020. Au Mali, ce sont nos propres faiblesses de communication que la Russie et ses partenaires locaux ont exploitées – et avec quelle facilité ! – pour dresser la population contre Paris. AFP.
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