France : de Villepin crée son parti et annonce sa candidature aux présidentielles de 2027

Tout le monde s’attendait à cette candidature de l’ancien premier ministre, sous Jacques Chirac, Dominique de Villepin, aux élections présidentielles française de 2027. Une annonce attendue depuis plusieurs mois et attendait son heure, car sont ces dires, « Avant l’heure, ce n’est pas l’heure, après ce n’est pas l’heure » !
À presque deux ans de la date des élections, ce dernier considère qu’il était temps de lever le voile sur ses ambitions, après que plusieurs autres candidats de moindre importance se sont prononcés également. Certainement encouragé par les derniers sondages d’opinion qui le placent à la tête des personnalités politiques préférées des français, il décide enfin de franchir le Rubicon et crée son parti qu’il nomme la « France humaniste ».
Son projet politique, c’est de rassembler les français, en excluant les discours de haine qui fragmentent la France et en proposant une alternative aux duels des extrêmes qui mine le paysage politique de la France. Gaulliste de la première heure, il se positionne au centre droit de l’échiquier politique, brassant large dans la droite classique et gagnant des voix dans la gauche républicaine.
La constance de son discours est certainement son atout maître dont il jouit par rapport aux autres candidats déclarés et potentiels qui mènent un discours à géométrie variable en fonction des évènements du moment. Homme de dossiers et diplomate de carrière, il excelle par un discours structuré, pédagogique, pondéré et intelligible à une large partie de la population française, à la recherche de la France d’antan.
Excluant toutes alliances avec les extrêmes, il creuse son sillon, la modération et l’équilibre des positions, avec pour objectif central la grandeur de la France et de sa dignité. La recomposition républicaine devient son leitmotiv et son moteur de campagne. Ses faiblesses se concentrent autour de son manque d’expérience d’élu (local ou national) et de pratique partisane au sein des appareils politiques. La création de son parti devrait lui permettre de pallier cette lacune et de mobiliser les fonds nécessaires à sa campagne électorale.
De l’extrême droite à l’extrême gauche, tous les candidats le craignent dans la mesure où il brasse large et leur vole des voix précieuses pour arriver au second tour. En effet, à l’extrême droite, on peut affirmer que la candidature de Marine Le Pen est définitivement compromise et que son remplaçant de facto J. Berdella ne fait tout simplement pas le poids.
Au centre, l’éparpillement des égos et des voix joue en sa faveur, d’autant que les candidats déclarés « s’extrêmes droitisent » pour grappiller des voix. À gauche, au centre où à l’extrême, le discours virulant et radical fait peur à la France profonde et populaire. Cette situation avantage D. de Villepin pour le second tour, à n’en pas douter. Tous ces éléments convergent pour rendre sa candidature crédible sauf un faux pas inattendu.
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