France : la motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier rejetée

Comme il fallait s’y attendre, en France, la motion de censure, déposée par les élus de la gauche (NFR) contre le gouvernement du nouveau Premier ministre, Michel Barnier, a été rejetée par le Parlement, n’atteignant que 197 voix, très loin de la majorité absolue, grâce au refus de l’extrême-droite de la voter.
Cette situation inédite dans les annales du Parlement français (62 motions de censure et une seule qui a abouti en 1962), démontre la fracture de plus en plus nette de la classe politique française, après la dissolution du Parlement décidée par le Président Emmanuel Macron. En effet, pour la première fois, l’extrême-droite, censée être dans l’opposition, « sauve » un gouvernement amalgamé autour des macronistes !
En réalité, toutes les personnalités politiques françaises sont obnubilées par l’échéance de 2027, date à laquelle les élections présidentielles auront lieu sans Emmanuel Macron qui déteint cependant les clés d’entrée à l’Élysée du futur président français.
Dans ce sens, le président français a habilement manœuvré, en détournant l’attention de la classe politique française de la situation économique et sociale, dont il porte toute la responsabilité, vers le futur scrutin présidentiel, sachant que tous les prétendants ne pouvaient s’en détourner.
De l’extrême-droite à l’extrême gauche, toutes les forces politiques sont engagées directement ou indirectement sur cette échéance et toutes les armes sont investies sur cet objectif, même si dans les discours, des uns et des autres, seul l’intérêt de la France est mis en première ligne.
C’est dans cette atmosphère viciée que la France va évoluer, durant les trois prochaines années, où tous les coups tordus seront permis (scandales financiers, mœurs, calomnies, mensonges, surenchères, racismes…), alors que ce pays affiche des résultats catastrophiques au niveau économique et financier (dette intérieure et extérieure, déficits abyssaux, baisse du pouvoir d’achat, montée du chômage, décrédibilisation diplomatique…). Dès lors, il faut à la France un bouc émissaire qui est tout trouvé… l’Algérie !
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