Les dirigeants des syndicats français CFDT et CGT, ainsi que des représentants d’associations luttant contre la précarité et défendant les droits des étrangers, ainsi que des universitaires, ont adressé hier une demande au président Emmanuel Macron, réclamant le retrait du projet de loi sur l’immigration, qu’ils considèrent comme une « tache indélébile sur nos principes républicains ».
À la veille de l’examen du texte par des députés et des sénateurs au sein d’une commission mixte paritaire (CMP), les signataires ont solennellement prié le président de la République de ne pas céder à cette spirale de propositions attentatoires aux droits fondamentaux des individus.
Les secrétaires générales de la CFDT et de la CGT, Marylise Léon et Sophie Binet, ainsi que les représentants des organisations caritatives Cimade et Fondation Abbé-Pierre, de la Ligue des droits de l’Homme et de France Terre d’Asile, entre autres, estiment que les mesures qui forment la base de la CMP, issues du texte adopté par le Sénat, portent atteinte à plusieurs de nos principes républicains, notamment en ce qui concerne l’accès inconditionnel aux soins et au logement, le respect de la dignité et le refus de légitimer des logiques de préférence nationale.
Les signataires expriment leur désaccord avec certaines mesures contenues dans le projet de loi, les qualifiant de compromis ou de marchandages. Parmi ces mesures, on retrouve le conditionnement des prestations sociales à une présence régulière de cinq ans en France, le rétablissement du délit de séjour irrégulier, la suppression de l’Aide médicale d’État (AME), le resserrement des conditions d’obtention des titres de séjour et la promesse d’accroître les expulsions.
Ces signataires dénoncent également un climat délétère en France et en Europe, caractérisé par une montée inquiétante de la haine et du rejet de l’autre. Ils estiment que la seule issue viable consiste à retirer ce projet de loi, qui a démontré son incapacité à être adopté par une majorité parlementaire tout en respectant les valeurs républicaines.
Il convient de souligner que la France est confrontés à un moment critique pour les personnes étrangères résidant dans le pays, Dans cette perspective, il est primordial de continuer à faire entendre nos voix, en usant de tous les moyens à notre disposition pour interpeller les décideurs politiques et défendre nos valeurs communes, a résumé auprès de l’AFP Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade.
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