Ce n’est pas nouveau ni spécifique à notre pays, ce phénomène s’amplifie et cause des préjudices irréparables pour les pays en développement. En effet, le « Brain-trust » est pratiqué par les pays les plus puissants pour « attirer » les personnes dans leurs laboratoires, centres de recherche et entreprises, les personnes les plus expertes, de toutes nationalités et de toutes origines, en leur offrant les meilleures conditions de travail et les rémunérations les plus élevées et surtout la nationalité du pays ! Riches ou pauvres, tous les pays en souffrent mais pas de la même manière, puisque pour les pays les plus démunis, le préjudice est incalculable. En effet, les pays les plus pauvres consentent d’énormes moyens, matériels et financiers, pour former leurs cadres et une fois que cette prise en charge aboutit à ses fins, le produit de cette longue et onéreuse formation, arrive à maturité et qu’il à produire, il est happé par les grandes puissances… gratuitement !
Les cris d’alarme et les déclarations des responsables dans toutes les branches (médecins, ingénieurs, techniciens…) ne chargent rien à ce constat dramatiques à plus d’un titre, puisque non seulement le phénomène continue mais surtout il s’accélère de plus en plus, avec les nouvelles politiques dites « d’immigration sélective », développées par les pays récipiendaires et qui bénéficient de cette véritable hémorragie, Ainsi, après la dépossession de leurs ressources naturelles, les pays les plus riches ont organisé, au fil des années, le pillage de la « matière grise » dont les conséquences sont encore beaucoup plus graves, puisqu’elles privent les pays d’origine du produit de leur formation, chèrement acquise.
Peut-on agir contre ce hold-up planétaire ? Les cadres qui quittent leur pays le font souvent pour des raisons objectives et subjectives, considérant qu’il s’agit d’un problème de liberté individuelle et de promotion personnelle. A la limite, ils sont près à « rembourser » les frais investis pour leur formation, dans leur pays d’origine. Mais le préjudice est de très loin plus grave et important, puisqu’il s’agit de générations entières qui ne pourront régénérer le potentiel existant et donneront aux pays récipiendaires des moyens intellectuels qu’ils n’ont pas, sans eux. Notre pays voit chaque année des milliers de médecins, d’ingénieurs et de techniciens « disparaître » dans la nature, alors qu’il en a tant besoin, pour prendre en charge les différents secteurs qui recourent à ce genre de personnel hautement qualifié. Doit-on recourir, nous aussi, à l’importation de ces cadres ? Comment faire pour retenir les cadres algériens dans leur pays et leur permettre de s’épanouir dans leur travail et dans leur vie sociale. Il me semble que c’est à ce niveau que la réflexion doit se concentrer pour peut-être pas éradiquer le problème mais au moins en ralentir le processus. La priorité est de retenir ceux qui sont encore là, puis de songer à ceux qui ont quitté le pays. C’est à cette condition que l’on pourra offrir à nos cadres une option pour…rester.
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