La gestion des écoles primaires par les APC a été souvent critiquée par les professionnels du secteur, à leur tête les directeurs de ces établissements. Le Syndicat national autonome des directeurs des écoles primaires (Snadep) revient à la charge notamment sur cette question, en appelant ses adhérents au niveau national à observer un sit-in de protestation auprès des directions de l’éducation à travers les différentes wilayas du pays, mardi prochain, durant deux heures, de 10 heures à midi. Contacté par nos soins, Abdelkrim Gaid, président du Snadep, a affirmé que la «libération des écoles primaires de la gestion des assemblées communales s’avère aujourd’hui une urgence» car, dit-il, ces dernières n’arrivent plus à honorer leurs engagements ou à répondre aux besoins élémentaires des établissements primaires.
Il a précisé que son syndicat n’est pas contre le décret exécutif 16-226, fixant la mission des communes à l’égard des écoles primaires, où la commune est obligée de veiller et d’assurer la prise en charge des dépenses liées à l’approvisionnement, la gestion des cantines scolaires avec la participation financière de l’Etat. Mais, dit-il, les APC ont d’autres questions à gérer et d’autres missions à accomplir. «Elles n’arrivent plus à équiper les écoles de tables, de chaises, de produits d’entretien et d’autres équipements nécessaires, depuis 2016», a indiqué notre interlocuteur. Et de préciser qu’à l’époque, certaines APC avaient uniquement à gérer 2 ou 3 établissements primaires dans la commune, aujourd’hui ces Assemblées communales comptent 100 à 120 écoles dans leur périmètre, ce qui rend l’équation très difficile à résoudre, notamment avec la faiblesse des ressources financières.
Le syndicat a ainsi proposé de soustraire les écoles primaires de la gestion des collectivités locales en confiant leur gestion à une entreprise ou un office qui sera créé. M. Gaid a également évoqué la nécessité de la promulgation d’une loi criminalisant les agressions contre les directeurs d’écoles, le personnel de l’éducation en général. Il a dénoncé le comportement violent de certains responsables locaux envers les directeurs d’écoles.
Le syndicat réclame en outre, selon notre interlocuteur, le droit au départ à la retraite anticipée sans conditions d’âge après 32 ans de travail, en mettant l’accent sur le fait que la gestion et l’enseignement dans le secteur de la l’éducation est un «travail pénible». Les enseignants et les directeurs d’écoles font face à une fatigue souvent chronique après 15 à 20 ans de travail, d’où la nécessité de revenir à la retraite anticipée, conclut notre interlocuteur.
Source: Le Quotidien d’Oran.
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