Ghaza : L’OMS renouvelle son appel à l’arrêt des attaques contre les hôpitaux

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a dénoncé ce lundi 30 décembre, la situation critique du système de santé dans la bande de Ghaza, appelant à la fin des attaques sionistes ciblant les infrastructures médicales.
« Arrêtez les attaques contre les hôpitaux. Les habitants de Ghaza ont besoin d’un accès aux soins de santé, et les travailleurs humanitaires doivent pouvoir fournir une assistance médicale », a-t-il déclaré, selon l’agence palestinienne Wafa. Le chef de l’OMS a précisé que les hôpitaux Al-Ahli et Al-Wafa, situés à Ghaza, avaient été endommagés lors d’attaques militaires sionistes. Ces incidents compromettent gravement la capacité de la région à répondre aux besoins de santé essentiels.
Malgré les défis, l’OMS a livré des fournitures médicales, de la nourriture et de l’eau à l’hôpital indonésien de Ghaza. Dix patients dans un état critique ont été transférés à l’hôpital Al-Shifa, mais, selon Tedros, quatre d’entre eux ont été détenus par les forces d’occupation sionistes pendant leur transfert.
Le directeur général a également exigé la libération immédiate du Dr Hussam Abu Safia, directeur de l’hôpital Kamal Adwan, actuellement détenu. Les infrastructures médicales à Ghaza sont au bord de l’effondrement. Le ciblage systématique des hôpitaux par les forces sionistes prive les civils d’un accès aux soins de base, alors que les besoins humanitaires explosent.
Les agences onusiennes tirent la sonnette d’alarme, soulignant que les fournitures médicales disponibles à Ghaza sont insuffisantes pour faire face à la crise. De plus, les évacuations médicales vers l’extérieur restent suspendues, exacerbant la situation.
Alors que les attaques sionistes contre les infrastructures médicales de Ghaza se poursuivent, le ministère palestinien des Affaires étrangères rappelle que l’inaction et le silence de la communauté internationale depuis le 7 octobre 2023 ont contribué à aggraver la crise. Avec un bilan dramatique de 45 514 martyrs et 108 189 blessés, la diplomatie palestinienne dénonce une complicité implicite, soulignant que le double standard appliqué aux résolutions internationales encourage l’agression sioniste et les souffrances infligées aux habitants de Ghaza.
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