Giorgia Meloni brise le silence et enflamme l’Union européenne

C’est une petite phrase prononcée dans l’oreille de Giorgia Meloni, présidente du Conseil du gouvernement italien, par le président français, qui a enflammé l’Union européenne. Après que cette dernière a décidé de la rendre publique à partir de Varsovie.
En effet, cette dernière a révélé que le président français, Emmanuel Macron, lui aurait dit « que la France était incapable de poursuivre son aide multiforme à l’Ukraine, car ses caisses sont vides » ! Cette révélation aussitôt rendue publique a soulevé un tollé d’indignation, à l’intérieur et à l’extérieur de la France et dans le monde.
Le président français est soumis à rude épreuve par les revendications populaires dans tous les secteurs de son économie et dans celui de la stabilité sociale et une motion de censure risque de faire tomber le gouvernement Bayrou lors des débats sur la prochaine loi des finances de 2026. Dans le cas où cette motion de censure passe, le président n’aurait plus qu’à soit dissoudre le Parlement (encore une fois) soit appeler à une élection présidentielle anticipée.
Alors que le président français se présente comme celui qui soutient inconditionnellement l’Ukraine et propose même de déployer des troupes occidentales en Ukraine pour empêcher son armée de s’effondrer, la réalité économique et financière de son pays. Il l’oblige à rétropédaler compte tenu de la situation économique et financière de son propre pays (déficit de 3.000 milliards d’euros).
Ceci d’autant que lors du Sommet de Washington, le président américain a clairement déclaré qu’il n’enverrait pas de troupes américaines et qu’il appartenait aux pays européens de soutenir financièrement l’Ukraine en achetant des armes américaines pour ensuite les rétrocéder aux ukrainiens !
En outre, il a imposé aux pays membres de l’UE d’acheter son gaz et son pétrole auprès des compagnies américaines, même si les prix sont plus chers (quintuple). Enfin, il propose un deal aux membres de l’UE et du Royaume-Uni pour qu’ils investissent (600 milliards d’US$) dans son pays pour sa réindustrialisation, en contrepartie de quoi il baissera les taxes douanières à un niveau de 15%.
La révélation de G. Melloni pose le problème du remplacement de la France dans l’effort de guerre, au cas où il y aurait une défection française. L’Allemagne a réitéré son engagement à soutenir militairement l’Ukraine, mais à l’évidence, elle ne pourra pas remplacer la France, tout comme l’Italie et le Royaume-Uni.
À un moment crucial où le président ukrainien, au Sommet de l’UE en Pologne, demande encore plus d’armes et de munitions, pour contenir l’avancée de l’armée russe sur plusieurs positions stratégiques et notamment dans le Donbass. Une réduction de l’aide militaire européenne, directe ou indirecte, à l’Ukraine signifierait une capitulation de ce pays et une paix dictée par la Russie.
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