Cette Conférence-webinaire, verra la participation de plusieurs représentants d’organisations internationales pour la défense et la protection des droits de l’Homme, tels que le président de Reporters sans frontières en Espagne Alfonso Armada, la directrice adjointe Région MOAN, Amnesty international, Amna Guellali, le représentant de l’Action chrétienne pour l’abolition de la Torture (ACAT France), Elias Geoffrey, la juriste du comité norvégien d’Appui pour le Sahara occidental Tone Sorfonn et le représentant de l’Association américaine des Juristes (AAJ), G. Fattorini, ainsi que les représentants des associations sahraouies pour la protection des civils sahraouis dans les prisons marocaines et l’Instance contre l’occupation marocaine (ISACOM).
Le Groupe de soutien de Genève pour le Sahara occidental a déjà tenu une conférence de haut niveau mercredi dernier sous le thème « le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », à l’occasion de laquelle les intervenants ont abordé les causes profondes de l’échec des Nations unies à résoudre définitivement la question sahraouie de façon à permettre aux Sahraouis de disposer d’eux-mêmes et de choisir la voix à suivre en vue de relancer le processus des négociations, à l’arrêt depuis 2019.
Dans un document rendu public à l’occasion de la Journée internationale des Nations unies pour le soutien aux victimes de la torture, célébrée le 26 juin de chaque année, les membres du Groupe ont dénoncé le refus du Maroc de se conformer aux résolutions et décisions des différents organes internationaux (Cour Internationale de Justice- ONU- Union africaine) portant sur la décolonisation du Sahara occidental et dénoncent par la même les entraves posées par le Royaume depuis 1991 à l’organisation du référendum prévu par le plan de règlement de l’ONU.
Le groupe a également exhorté le Royaume à respecter l’ensemble de règles des Nations unies pour le traitement des détenus (Règles Nelson Mandela), à coopérer avec le Comité contre la torture et à adopter toutes les mesures de protection nécessaires pour garantir l’intégrité physique et morale des victimes de torture, leurs proches et de leurs représentants.
Le Maroc est invité aussi à transférer sans délais tous les prisonniers sahraouis dans des centres de détention situés sur le territoire occupé du Sahara occidental, conformément à la IV Convention de Genève, permettre à toutes les familles de visiter leurs parents détenus et à respecter les normes du Droit International Humanitaire.
Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France.
aps