Guerre en Ukraine : Après Macron, Vladimir Poutine s’entretient avec Donald Trump

Il ne faut plus compter le nombre de conversations téléphoniques entre les deux présidents… elles se sont banalisées et le « téléphone rouge » fonctionne à plein temps !
Cette conversation intervient après que D. J. Trump ait pris la décision d’arrêter la livraison de missiles Patriot et d’autres armes stratégiques pour la défense du territoire ukrainien, pour des raisons, impossibles à vérifier, des intérêts supérieurs des États-Unis et de ses stocks. En outre, le président américain a réorienté ces armes vers Israël, son allié de toujours.
Enfin, cette décision met les pays européens dans l’embarras, incapables de replacer la défection américaine en armes et en munitions, ce qui n’est pas non plus pour lui déplaire, après avoir obtenu, au sommet de l’Otan de Bruxelles un engagement de ses alliés, d’augmenter leurs dépenses militaires à hauteur de 5 % de leur PIB et qu’ils achètent des armes américaines.Â
À l’évidence, le président américain n’est ni un enfant de chÅ“ur ni un bon samaritain, redoutable en transaction commerciale, il va exiger un cashback de son homologue russe sonnant et trébuchant. En premier lieu, il va exiger un cessez-le-feu et l’ouverture de négociation de paix entre la Russie et l’Ukraine, ce que la Russie a toujours accepté, mais à ses conditions.
Les deux présidents sont d’accord pour sortir V. Zelenski du pouvoir et son remplacement par une personnalité plus malléable et prête à céder sur les futures frontières russo-ukrainiennes, après que la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan est actée, sous la forme d’un accord international scellé cette fois. En outre, le président américain tient à rompre l’alliance stratégique russo-chinoise, considérant cette dernière comme son ennemi actuel et futur en Asie pacifique.
Enfin, « business is business », il compte bien développer des relations économiques et financières avec la Russie, après la levée des sanctions prises par les pays occidentaux, contre la Russie, et notamment sur les 400 milliards d’US$ gelés par ces derniers.
 Les deux présidents partagent la vision commune d’un monde où seuls ces deux « empires » ont un droit de regard sur le partage du monde. Le reste des pays devront s’aligner sur cette vision ou en subir les conséquences. Les organisations multilatérales doivent donc céder là pas aux relations bilatérales, dans la gestion des relations internationales.
C’est ainsi que le président américain souhaite que des territoires comme le Groenland et le Panama, par exemple, doivent être sous contrôle américain, en contrepartie d’un droit de regard de la Russie sur la Géorgie et de la Moldavie. Ce retour à un monde bipolaire, né de la guerre froide, revient donc au goût du jour et ne laisse aucun espace aux autres puissances comme la Chine et l’Europe.
Ce nouveau rapport de forces, que les deux « empires » souhaitent construire, ne peut conduire qu’à une confrontation mondiale généralisée.Â
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