Guerre en Ukraine : Ultimatum de 50 jours de Donald Trump à Vladimir Poutine

Dans une déclaration menaçante, le président américain, soumis à de fortes pressions intérieures et extérieures, donne un ultimatum de 50 jours à son homologue russe, pour mettre fin à la guerre en Ukraine, passé ces délais. Il promet de réarmer l’Ukraine et notamment en livrant des missiles (Patriote pour la défense et Attams et Tomawok pour l’attaque) indirectement via l’Allemagne.
Cette menace américaine sera-t-elle entendue par le président russe, sachant que dans une intervention antérieure, V. Poutine avait déclaré « qu’on ne fixe pas d’ultimatum à la Russie » ? Jeu d’ombre et bras de fer entre les deux présidents…On le saura dans 50 jours précisément, bien que cela s’apparente à une porte de sortie, voire un sursis pour la Russie !
Le renseignement militaire occidental a averti que la Russie concentrait ses troupes en vue de lancer une grande offensive cet été. Cette menace risquait de disloquer l’armée ukrainienne en très mauvaise posture en hommes et en munitions, en plus de l’avancée quotidienne de l’armée russe sur tous les fronts. Le risque d’un effondrement de l’armée ukrainienne n’a jamais été aussi évident, ce qui serait irréversible.
L’ultimatum de deux mois donnés aux russes par le président américain couvre très largement l’offensive d’été de l’armée russe (du 15 juillet au 10 septembre), c’est donc un feu vert déguisé de D. J. Trump à V. Poutine.
Le véritable enjeu est plus économique que militaire, car sur ce plan la victoire est pliée en faveur de la Russie. Si dans les cinquante jours la Russie ne cesse pas ses attaques et refuse de négocier, les sanctions secondaires risquent de voir le jour et notamment sur le pétrole russe. En effet, le président américain menace de taxer les pays qui l’achètent à plus de 50% voire à 100%, en d’autres termes, la Chine, l’Inde et le Brésil…
L’internationalisation de la guerre en Ukraine serait totale car ces pays n’accepteront jamais ce diktat américain et appliqueront la réciprocité. Cette spirale peut engendrer une guerre commerciale qui aura pour conséquence un ralentissement de la croissance économique mondiale. C’est l’enjeu qui nous pend au nez, dans les deux mois qui suivent.
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