Le directeur de la CIA, William Burns, s’est rendu à Doha hier pour engager des discussions avec ses homologues qatari, égyptien et israélien afin d’explorer la possibilité d’aboutir à un accord sur une trêve durable.
Les efforts en vue d’une trêve durable entre Israël et le Hamas ont débuté. Selon des informations relayées par la presse américaine et reprises par plusieurs médias internationaux, William Burns, à la tête de l’influent service de renseignement américain, la CIA, est arrivé hier à Doha, au Qatar, dans le but de faciliter l’extension des négociations concernant l’échange de détenus, afin de parvenir à un accord plus global prenant en compte d’autres aspects du conflit.
Le Washington Post a rapporté que Burns cherchait à exercer une pression sur le Hamas et Israël pour inclure, dans leurs négociations, la libération d’hommes et de soldats, en plus des femmes et des enfants qui ont été jusqu’à présent les principaux sujets de discussion. Selon le Wall Street Journal, le directeur de la CIA a effectué ce déplacement dans le but de pousser les deux parties, avec la collaboration des Qataris et des Égyptiens, à s’engager vers un accord global.
L’objectif est donc d’examiner les termes d’un accord susceptible d’aller au-delà de la trêve actuelle. Pour ce faire, David Barnea, le chef du service de renseignement israélien, le Mossad, s’est également rendu à Doha, tout comme le général Abbas Kamel, à la tête des services de renseignement égyptiens, connus sous le sigle EGID.
En plus de consolider l’accord sur la prolongation de la trêve humanitaire jusqu’à jeudi, ces responsables cherchent à parvenir à un accord plus global qui prendrait en compte divers aspects de la situation.
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