Guerre Russie-Ukraine : Donald Trump lâche officiellement Volodymyr Zelenski

Chose promise, chose due… par un tweet indirect, le président américain vient de suspendre l’aide américaine à l’Ukraine ! C’est la conséquence directe de la rencontre houleuse inédite, tenue à la Maison-Blanche, entre les deux chefs d’État.
Cette décision vient juste au moment où se tient à Londres un sommet restreint européen avec le pays hôte, pour réaffirmer le soutien inconditionnel des européens à l’Ukraine. Tout le problème est de savoir jusqu’où les européens sont-ils capables d’aller pour remplacer l’aide américaine et si leurs opinions publiques vont soutenir cette politique. Une chose est cependant certaine maintenant, Donald Trump tient ses promesses et que l’opinion de ses alliés européens ne l’ont pas dissuadé, malgré la visite d’Emmanuel Macron et du Premier ministre britannique à Washington.
Il faut savoir que l’acceptation de la visite du président ukrainien aux USA n’avait été obtenue que dans la mesure où il acceptait de signer un accord sur l’exploitation des terres rares ukrainiennes par des firmes américaines, en contrepartie du remboursement des prêts octroyés par l’Amérique à l’Ukraine.
Or sur ce dossier, le président ukrainien avait une tout autre approche, puisqu’il considérait que l’aide américaine était un don et que les bénéfices réalisés par l’exploitation des minerais, seraient partagés entre les deux pays.
En outre, le président ukrainien exigeait une clause de garantie sécuritaire à ce projet. Son refus de signer cet accord a déclenché les foudres du président américain qui a immédiatement réagi en suspendant l’aide américaine à l’Ukraine.
Grand vainqueur de ce bras de fer diplomatique, la Russie adopte une position de spectatrice, savourant silencieusement sa victoire. En effet, continuant à progresser sur le terrain militaire et consolidant ses positions diplomatiques, la Russie se tient prête à rejoindre la table de négociation en position de force. Il ne lui reste plus qu’à tenter d’atténuer la position intransigeante européenne même si elle a toujours soutenu que l’Europe ne comptait pas dans ce dossier et que seule la position américaine était digne d’intérêt.
Les chefs d’État et de gouvernement, réunis à Londres, n’ont pas trouvé mieux que de demander une trêve, n’arrivant pas à s’entendre sur une riposte consistante, faute de ne pas avoir une politique commune de défense et de sécurité souveraine.
Ils ont par contre décidé d’augmenter substantiellement leurs budgets respectifs de défense sans en avoir les moyens financiers. Mais cette prise de conscience ne peut s’inscrire que dans le moyen et long terme.
En attendant, ils vont se contenter de déclarations officielles, condamnant l’agression russe et proposant une aide minimum à l’Ukraine pour lui éviter un effondrement. Enfin, en tant que premier donateurà l’Ukraine, l’UE et le Royaume-Uni revendiquent un strapontin à la table des négociations.
À l’occasion du salon Batimatec 2025, Knauf Algérie met en avant une stratégie de croissance fondée sur l’investissement industriel, la valorisation du Made in Algeria, ...
L’annonce de l’ouverture de négociations entre les États-Unis et la Chine, dès samedi et dimanche en Suisse, met un point d’arrêt à la spirale de surenchères ...
L’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV) a annoncé, ce hier 7 mai, une mesure exceptionnelle en faveur des familles voyageant par voie maritime. ...