La décision prise par le Président américain sortant, Joe Biden, de permettre aux Ukrainiens d’utiliser les missiles (ATACMS) à longue portée (130 à 150 km) pour frapper la Russie dans la profondeur, est lourde de conséquences, mais ne surprend pas l’analyste averti.
En effet, cette décision, annoncée auparavant, ce qui élimine l’effet de surprise, fait suite à une avancée inexorable des troupes russes sur le terrain, par « grignotages » successifs. En d’autres termes, plus les victoires de l’armée russe se succèdent, plus les USA dotent l’armée ukrainienne de moyens militaires, justes capables d’endiguer les avancées russes.
Malgré leur défaite aux élections présidentielles, les Démocrates s’empressent de fournir, au plus vite, les 70 milliards de dollars US d’aides supplémentaires accordées dernièrement à l’Ukraine pour rendre ce processus irréversible, sachant que le président élu Donald Trump risque de le réduire voire d’y mettre fin !
La rencontre à la Maison-Blanche entre le futur et l’ancien président pour une passation de pouvoir soft, n’a pas permis de surseoir à cette décision qui, faut-il le rappeler, implique la présence de techniciens de l’OTAN, dont des Américains. Tout semble fait, par les démocrates, pour parasiter les futures relations entre V. Poutine et D.
Trump avant le 20 janvier 2025, date d’investiture, car tout le monde sait que ces relations sont cordiales et changeront la géopolitique mondiale de ce conflit et des autres.
Face à cette escalade, Vladimir Poutine maintient ses positions déjà rendues publiques depuis fort longtemps. Il réaffirme que la permission donnée d’utiliser les missiles ATAMS pour frapper la Russie dans la profondeur, ce qui implique forcément des techniciens otaniens et donc américains, recevra une « réponse appropriée » vis-à-vis de tous les pays engagés dans cette opération.
Ce qui signifie que la Russie ripostera par la destruction de toutes les cibles de départ de ces attaques et avec un nouvel arsenal. Ce qui est clair, c’est que cette permission est trop tardive et ne peut changer le cours de la guerre.
Pour sa part, l’UE réagit à la décision de J. Biden, en rang dispersé, puisque l’Allemagne et l’Italie refusent l’utilisation de leurs missiles longue portée sur la profondeur russe, la France laisse la « possibilité ouverte ». Enfin, le Royaume-Uni converge avec les USA, bien que l’ancien Premier ministre B. Johnson considère que cette décision arrive trop tardivement.
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