Vingt-huit ans après son assassinat, Azzeddine Medjoubi demeure une des icones du théâtre algérien après avoir contribué avec son génie et sa créativité à donner un nouveau souffle au quatrième art en Algérie.
Le 13 février 1995, Azzeddine Medjoubi fût victime d’un lâche assassinat terroriste devant l’édifice du Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine-Bachtarzi (Alger), à une période où il était à l’apogée de son succès après plus de trente années d’activités riches et rayonnantes. Avec sa présence remarquable dans le théâtre, Medjoubi s’est distingué avec brio dans plusieurs rôles à travers lesquels il a interpellé la pensée et l’esprit, reflétés par plusieurs œuvres qui ont incarné les maux de l’homme et du pays avec des pièces auxquelles ont pris part de grands acteurs et réalisateurs. Né le 30 octobre 1947 dans la ville de Azzaba (wilaya de Skikda), le regretté Azzeddine Medjoubi a entamé sa carrière de comédien en 1963 à l’Institut communal de musique et de théâtre d’Alger, puis a débarqué au TNA en 1966 avant de rallier la première troupe théâtrale de la Radio et de la Télévision algérienne.
De 1974 à 1989, il est revenu au TNA en tant que comédien et assistant réalisateur en compagnie de Mustapha Kazdarli, Ziani Cherif Ayad et autres. Parmi ses œuvres durant cette période, « Soumoud » (1975) qui est une composition poétique pour la Palestine et « Galou Laarab Galou » (1983). Feu Medjoubi s’est distingué dans la pièce « Ghabou Lefkar » (1986), primée meilleure mise en scène au festival national du théâtre professionnel d’Alger, ainsi que « Babour Ghrek » (1983) de Slimane Benaissa et « Hafila Tassir » (1985) de Ziani Cherif Ayad, dans laquelle il a partagé la vedette avec la comédienne Dalila Hlilou, réalisant ainsi un grand succès et marquant un tournant dans l’histoire du théâtre algérien. Azzeddine Medjoubi a mis en scène plusieurs œuvres dramatiques, telles que la pièce « Les Martyrs reviennent cette semaine », une adaptation d’un roman de Tahar Ouettar. Le défunt a participé à plusieurs œuvres télévisées et cinématographiques, dont « Journal d’un jeune travailleur » de Mohamad Ifticene, « Automne, octobre à Alger » de Malik Lakhdar-Hamina, un long-métrage qui dépeint les événements d’octobre 1988, et le film « Youcef ou la légende du septième dormant », réalisé par Mohamed Chouikh. Il a mis en scène en outre « Ghabou lafkar » ou encore « Alem El-Baouche » qui a connu un succès fulgurant et a même r emporté le prix de la meilleure mise en scène au Festival de théâtre de Carthage en Tunisie. En 1990, il créé la troupe « El-Qalâa » avec Sonia, Ziani Chérif Ayad et M’hamed Benguettaf, produisant, entre autres, « Hafila Tassir 2″ (nouvelle version) et « El-Ayta ». Né le 30 octobre 1947 à Azzaba (Skikda), Azzeddine Medjoubi, fils d’un avocat, s’est lancé dans la carrière de comédien dans les années 1960 au sein de la troupe de la Radio nationale à Alger (1965-1968), avant de rejoindre les planches du TNA. Le regretté a, par ailleurs, contribué à la production de nombreuses pièces théâtrales dans des théâtres régionaux et a eu à occuper plusieurs postes administratifs, notamment celui de directeur du théâtre régional de Batna puis de Bejaïa, avant d’être nommé en 1995 à la tête du TNA. Il fut assassiné, quelques jours après sa nomination à la tête du TNA.
Source: Le Courrier d’Algérie.
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