Bombardement de l’Hôpital el Chiffa de Ghaza : Un autre mensonge planétaire ?

Tout le monde se souvient des images du général C. Powell brandissant un flacon d’entraxe, au siège de l’ONU (heureusement qu’il ne l’a pas fait tomber), pour justifier l’invasion de l’Irak et sa destruction, accusé de produire des armes biologiques de destruction massive ! Ce mensonge planétaire va s’avérer être totalement faux, après la guerre d’invasion et les instances médicales mondiales (OMS) avaient, après enquête minutieuse, déclaré que l’Irak n’avait aucune installation pour la production d’armes biologiques de destruction massive. Sommes-nous en train de nous diriger vers le même scénario pour ce qui concerne l’Hôpital el Chiffa de Ghaza, qu’Israël considère comme un centre de commandement du Hamas et dans lequel il stocke armes et munitions et autres missiles ? L’enjeu est crucial, pour l’armée israélienne et le gouvernement Netanyahou, dans la mesure où ils justifient les bombardements massifs sur cet hôpital et le nombre incalculable de victimes innocentes, par le seul fait que le Hamas utiliserait cet hôpital à des fins militaires, ce qui les protège de la qualification de crimes de guerres. Dans le cas contraire et c’est de plus en plus probable, au regard des premières incursions, ces bombardements ont un caractère de crimes de guerre et enverraient leurs acteurs devant une juridiction pénale internationale (TPI) pour y être jugé et condamné… un jour. Pour cela, les médias sionistes mondiaux sont mobilisés (les médias indépendants en sont exclus) pour présenter des images-preuves, que le Hamas a bien utilisé cet hôpital à des fins militaires. Gageons que les services secrets israéliens (Mossad pour l’extérieur, le Shin Bet pour l’intérieur et l’AMAM pour l’armée) vont tout faire pour entreposer des armes et des munitions voire des missiles, de tous calibres, pour faire accréditer la thèse selon laquelle le Hamas entreposait des armes et ceci d’autant plus qu’ils sont aujourd’hui maître des lieux, interdisant tous témoins neutres, susceptibles de démontrer le contraire. La guerre de communication fait rage dans ce dossier car même le Président J. Biden soutient cette thèse sur la base d’informations… israéliennes, exactement comme le Premier ministre britannique T. Blair qui avoua avoir été « intoxiqué » par la CIA, dans la guerre en Irak, plusieurs années après. En attendant, la liste des morts et des blessés s’allonge chaque jour un peu plus.