Le récurrent débat autour de l’attitude à adopter à l’égard des importations revient au devant de la scène. Faut-il libérer les importations pour permettre aux industriels et aux citoyens d’acquérir les matières premières et les marchandises dont ils ont besoin ? Ou au contraire, restreindre les importations pour diminuer la facture et, en même temps, encourager la production locale ?
Le débat s’est imposé après la hausse sensible de la facture d’importation enregistrée ces dernières années. Pour le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, il y’a sans aucun doute une troisième voie à suivre. Celle de l’équilibre entre les besoins du marché local et celle des dépenses en devises. L’Algérie entend, en effet, encadrer les opérations d’importation et les rationnaliser et non les geler.
C’est là la quintessence du message de M. Zitouni qui a assuré que les mesures prises à cet égard ont permis de transformer de nombreux importateurs en fabricants et même en exportateurs. Dans ce contexte, il a affirmé que « plusieurs cercles exercent aujourd’hui une pression sur l’Algérie, pour qu’elle revienne sur certaines de ses décisions souveraines ». « Nous n’importons point les matières produites dans notre pays », a-t-il insisté.
« Certaines parties ont créé une grande agitation médiatique en parlant de la fermeture du commerce extérieur de l’Algérie, alors que nous importons pour une valeur de 44 mds usd. « Ce qui signifie que « ces propos sont totalement infondés », a-t-il dit lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la nation. M. Zitouni a révélé que ses services avaient traité en 2023, 32.550 factures de 7.772 importateurs. d’une valeur avoisinant les 14 milliards USD, soit une augmentation de 38% par rapport à 2022.
A partir de ces données, « il s’avère que l’objectif est d’encadrer les importations et non pas de les geler, comme l’avait prétendu certaines organisations régionales et des sphères étrangères, cherchant à exercer des pressions sur l’Algérie et à épuiser ses capacités en devises », a-t-il dit. Ces mesures « ont contribué au développement et à la diversification du tissu économique, d’autant que plusieurs importateurs sont devenus des fabricants pour le marché national, et même exportateurs, notamment dans certaines industries agroalimentaires, c e qui a permis la création de milliers de postes d’emploi », a ajouté M. Zitouni.
Le ministre a indiqué que grâce aux mesures de régulation des importations, la facture d’importation a baissé à 44 milliards USD en 2023, contre 60 milliards USD enregistrés auparavant. Il est prévu que la baisse de la facture d’importation se poursuivra pour 2024, « ce qui reflète l’adoption d’une politique économique intégrée, et non pas une politique d’austérité », selon M. Zitouni.
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