Ont assisté à la cérémonie d’inauguration, le Président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche et le Chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le Général de corps d’armée, Saïd Chanegriha.
Etaient également présents, le directeur de cabinet à la Présidence de la République, Noureddine Bardad-Daidj, le Conseiller du Président de la République, chargé des Archives nationales et du dossier de la Mémoire, Abdelmadjid Chikhi, ainsi que les autorités locales avec à leur tête le wali d’Alger, Youcef Cherfa.
La fresque murale, qui exprime la reconnaissance des Algériens et leur fidélité à leurs frères déportés en nouvelle Calédonie, en Guyane (Amérique du Sud), Marguerittes (France), les pays du levant et Brazaville (Afrique) fait apparaître des Algériens trainés par l’occupant français vers les navires de déportation, l’un deux brandissant le drapeau algérien.
« A la mémoire des déportés et en reconnaissance de leurs sacrifices, la Nation algérienne s’incline devant leurs âmes pures », lit-on sur l’inscription apposée en bas de la fresque.
A cette occasion, M. Chikhi a fourni au président de la République des explications sur cette fresque qui commémore l’histoire de la Nation algérienne.
« L’histoire des Algériens déportés dans des contrés lointaines est à même de nourrir l’esprit nationaliste et susciter les sentiments nobles », a-t-il dit.
Le mémorial qui « se distingue par sa simplicité, avec un enseignement suprême et un message authentique, illustre la résistance d’hommes héroïques de l »Algérie, acheminés au travers du cravache du bourreau vers le bateau de déportation, tandis que sur le côté droit, se tient un homme, levant la main pour exprimer une conviction déjà enracinée que le sacrifice est indispensable », explique M. Chikhi.
« Sur le côté gauche, un jeune homme se tient debout, un drapeau en berne et l’espoir de grandir un jour et de le hisser haut dans le ciel », ajoute M. Chikhi pour qui, l’amertume et la peine des déportés constituent « l’enseignement suprême » que les générations qui se succèdent doivent tirer en retroussant leurs manches et en se lançant dans le travail.
aps