Dr Mourad GOUMIRI.
Notre pays vient de subir, avec une violence incroyable, une catastrophe humaine (un bilan provisoire d’une cinquantaine de morts et des centaines de blessés) due aux feux de forêts. Quelque soit les explications objectives, ce bilan est inacceptable ! En effet, nul ne peut ne pas comparer, les incendies dans notre pays et ceux à l’étranger, qui ont dévoré des milliers d’hectares. Mais, à la différence des autres pays, le bilan des victimes humaines est, toute proportion gardée, beaucoup trop élevé et donc nécessite une évaluation profonde des procédures de lutte mise en œuvre par les services concernés, ce qui a permis cette hécatombe ceci d’autant que nous avons subi la même catastrophe, l’année passées à peu près à la même période ! En a-t-on tiré toutes les conséquences ? Certainement pas, puisque nous subissons la même tragédie dans une autre région boisée !
S’agit-il de moyens humains et de compétences ou de moyens matériels et notamment aériens ? S’agit-il des comportements dus au « tourisme sauvage » de nos compatriotes qui n’ont pas été assez encadrés dans leur droit au repos estival ou des autorités locales qui n’ont pas endigué le flux et sécurisé les espaces ? Bref, il y a une responsabilité individuelle et collective à définir pour que ce genre de situation ne se renouvelle plus ! En première ligne, l’administration des forêts et la protection civile, qui sont les premiers intervenants dans cette catastrophe, viennent ensuite, les collectivités locales qui n’ont pas maîtrisé les flux touristiques et l’assainissement environnemental. Enfin, les organes de communication, tous confondus, qui n’ont pas assez informé et sensibilisé les estivants, sur les risques encourus durant cette période sensible, à prendre des vacances dans des endroits à haut risque. Des « têtes doivent tomber » réclame la vindicte populaire, à l’encontre des plus hauts responsables des institutions et d’éventuels pyromanes. Personne ne peut raisonnablement accepter ce bilan macabre et qui s’alourdit de jour en jour, sans que la sanction ne suive, comme pour le reste des organismes et institutions, les pouvoirs publics doivent récompenser le mérite et sanctionner la médiocrité !
C’est à cette seule condition que les responsables, à n’importe quel niveau, pourront améliorer la qualité de leur service et mobiliser de leur troupe. Toute autre décision, qui ferait l’impasse sur le système bonus-malus, pourrait être très mal perçue par l’opinion publique comme du laxisme et de la faiblesse des pouvoirs publics. A cet endroit également, le manque flagrant de capacités d’anticipation est à souligner en rouge.
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