Intégration de la variable météorologique dans notre économie : Une nécessité absolue !

Tant au niveau national ou international, la science météorologique s’impose plus que jamais dans les équations économiques du monde et surtout pour notre pays classé comme région aride. C’est ainsi que les températures enregistrées dans les pays européens, jusqu’à présent, ont eu un impact direct sur la consommation des ménages européens en matière de chauffage domestique, du nombre de nuitées dans le secteur du tourisme, en prolongeant la durée saison touristique. Pour certains pays, qui ont investi lourdement dans le secteur, cette variable est non négligeable et représente un gain inespéré, dans une conjoncture globale de dépression économique tant sur le chiffre d’affaires que sur l’emploi et donc sur la fiscalité. A l’inverse, la sécheresse, qui touche quasi tous les pays, comme d’ailleurs les inondations, les feux de forêt, les vagues de froid glaciales, a eu des conséquences directes et indirectes sur la production agricole et donc des prix mondiaux des produits alimentaires.
Notre pays est atteint par un « stress hydrique » permanent depuis de longues années et particulièrement ces dix dernières années. Les choix stratégiques retenus, pour atténuer les impacts négatif de ce « phénomène naturel », sont pluriels et s’étendent de la construction de barrages et de forages (y compris le désenvasement et les transferts), de retenues collinaires des eaux pluviales (petite et moyenne hydraulique) et là où c’est possible, la construction de stations de dessalement des eaux de mer notamment pour l’alimentation des zones urbaines et industrielles. L’épuration des eaux usées et de leur réutilisation appropriée se généralise au niveau national et les programmes spécifiques de maintenance, de rénovation et d’extension du réseau de canalisation de distribution des eaux, couvrent l’ensemble du territoire.
Mais cette politique de grande ampleur, est contrariée par deux éléments majeurs que sont le comportement des consommateurs et la tarification. En effet, le consommateur algérien (public, privé, domestique, industriel) ne considère pas cette ressource vitale comme rare et des gaspillages énormes sont enregistrés, par négligence, par agressions sur les réseaux et par désinvolture tout simplement. Cette situation est aggravée par une tarification complètement inadéquate qui encourage le phénomène (prix très bas, non différenciés, ventes informelles…). Cette situation fait que les efforts consentis pour pallier ce problème récurrent et qui ne peut que s’aggraver dans le temps, sont effacés. Aussi, une refonte complète de la politique de distribution des eaux, pour les besoins de l’agriculture, de l’industrie et la consommation domestique, doit être entreprise, en prenant en ligne de compte tous ces éléments à la fois, de manière à procéder aux arbitrages et à établir des priorités. Il est clair selon tous les experts en stratégie prospective que les prochains conflits mondiaux, seront issus des problèmes liés à l’eau et notre pays doit tenir compte de ce défi nouveau.
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