Mario, mascotte hyperactive à moustache, créée par Shigeru Miyamoto, a révolutionné l’industrie en 1985 dans le mythique Super Mario Bros, l’un des premiers jeux à permettre de se déplacer horizontalement dans un paysage en évolution. Il s’est imposé comme l’un des personnages les plus connus de l’histoire du secteur, contribuant au succès mondial du groupe japonais
Nintendo, avec plus de 420 millions d’unités vendues pour la seule série Super Mario. Spider-Man, apparu au début des années 1960 dans les bandes dessinées de l’éditeur américain Marvel Comics, a, lui fait ses premières incursions sur consoles dans les années 1980, sans connaître un grand succès populaire. Son retour en grâce amorcé dans les années 2000, dans le sillage des succès au box-office des films de super-héros, l’a propulsé en tête d’affiche de la série de jeux développés à partir de 2018 par Insomniac pour Sony, qui a racheté ce studio l’année suivante. Pari réussi avec 33 millions de copies vendues, selon les derniers compteurs publiés en mai 2022.
Partis pris très différents
Pour leur nouvel opus, Nintendo et Sony ont, comme souvent, choisi des approches radicalement différentes. Alors que sa console Switch approche les sept ans, Nintendo a fait le pari d’un contre-pied technologique avec un retour aux sources de Mario: un jeu de plate-forme en 2D, son premier depuis 2012. Sous la supervision de Takashi Tezuka, cocréateur de la série, l’équipe de développement a cependant redoublé de créativité en imaginant notamment divers objets capables de transformer les niveaux.
Sony a sorti l’artillerie lourde pour «Marvel’s Spider-Man 2», au très coûteux développement : attendu comme l’une des plus grosses sorties de l’année sur PS5, il doit pousser la console dans ses derniers retranchements technologiques. Spider-Man 1+ avait porté les ventes de la PS4 et Sony compte fortement sur ce nouvel épisode pour soutenir celles de sa Playstation 5, note Hideki Yasuda de Toyo Securities, selon qui le jeu devrait pulvériser sans problème son seuil de rentabilité élevé. L’analyste souligne, à l’inverse, les «précommandes assez faibles» au Japon pour «Mario Wonder». Par ailleurs, les joueurs hors du Japon «ont tendance à préférer les Mario en 3D et il va clairement être difficile pour Nintendo de les séduire autant qu’avec un Zelda», déclare-t-il à l’AFP.
Franchises déclinées
Quid du public visé ? «Nintendo est clair sur ce point : il vise des joueurs de 5 à 95 ans et, cette fois, son but n’est pas différent», dit M. Yasuda, tandis que Spider-Man s’adresse davantage à des gamers adeptes de jeux d’action. Point commun : les héros des deux univers sont toujours bien accompagnés.
L’homme-araignée est ainsi jouable dans la peau du Spider-Man original, Peter Parker, ainsi que sous les traits de l’adolescent hispano-afro-américain Miles Morales, apparu dans les comics en 2011, au cinéma sept ans plus tard et héros du jeu «Marvel’s Spider-Man: Miles Morales» en 2020. Mario est secondé par un casting de 11 personnages jouables du royaume Champignon, comme son frère Luigi, les princesses Peach et Daisy, ou Yoshi, dont certains disposent d’aptitudes spéciales. De quoi permettre aux deux éditeurs d’exploiter leurs personnages au-delà des consoles, en déclinant les univers respectifs sur tous les supports possibles, comme les films d’animation.
Après avoir fait l’objet d’un premier film à Hollywood en 1993, avec un succès très limité, Mario a retenté sa chance sur grand écran en avril, en coproduction avec Illumination, le studio créateur des Minions. Stratégie payante : Super Mario Bros se classe à la 2e place du classement mondial des films ayant réalisé les meilleures recettes en salles en 2023, juste derrière Barbie, selon le site spécialisé Box Office Mojo.
Après avoir décroché un Oscar dès son premier volet, le second film d’animation produit par Sony autour de son homme-araignée, Spider-Man : Across the Spider-Verse, a confirmé son succès, en se hissant à la 6e place du
classement.
Source: El Watan.
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