Dans sa dernière publication intitulée « J’habite en mouvement », Samira Negrouche, une des figures de la poésie algérienne, propose à ses lecteurs de découvrir ou redécouvrir une partie de ses œuvres.
Publié récemment aux éditions Barzakh, « J’habite en mouvement », un ouvrage de 281 pages, est une anthologie rassemblant les poèmes de Samira Negrouche publiés entre 2001 et 2021.
Dans sa préface, le poète romancier et essayiste tchadien Nimrod relève le regard de Samira Negrouche « résolument tourné vers le sud », propose aux lecteurs une œuvre « intense, exigeante et ouverte aux expérimentations ».
L’ancrage et l’enracinement, rigide ou rattaché à l’immatériel, reste omniprésent dans l’œuvre de l’auteur qui, dans une quête intérieure, porte toujours un passé sur lequel on ne revient pas même si sa douleur est toujours présente.
Alger, l’amour pour cette ville et pour ses habitants, sont également souvent présent dans les écrits de Samira Negrouche qui « traduit et donne corps » à des rues de cette ville et scrute parfois les habitudes des riverains, dans des textes comme « Café sans sucre ».
Samira Negrouche invite également souvent son lecteur dans son univers d’écriture, là où tout prend forme à Alger, cette ville qui la retient et l’habite, et où elle perçoit les écrits comme « des graphismes, des bestioles dans l’espace d’un écran ».
Son rapport à l’écriture, aux textes perdus qui n’ont jamais été écrits et sa relation qui personnifie l’écriture sont également dévoilés dans « inventer le verbe? », entre autres textes.
Née à Alger, Samira Negrouche, médecin de formation est poète, auteure et traductrice. Traduite vers une trentaine de langues, elle collabore avec de nombreux artistes dans différentes disciplines de création dont le plasticien algérien Lamine Sakri et la chanteuse grecque Angélique Ionatos.
En 2001 elle signe sa première publication « Faiblesse n’est pas de dire » avant d’enchaîner avec des recueils comme « L’opéra cosmique » (2003), « Le jazz des oliviers » (2010), « Quand l’amandier fleurira » (2012), « Six arbres de fortune autour de ma baignoire » (2017), ou encore « Traces » (2021).
Source: Le Rédacteur.
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