Dr Mourad GOUMIRI.
Le rideau est tombé sur les Jeux méditerranéens de 2022 à Oran, il est donc temps de tirer quelques leçons utiles de cette manifestation internationale, qui est une vitrine de notre pays dans la région et au-delà dans le monde. Commençons par l’organisation, qui, à part quelques couacs inauguraux, a été à la hauteur de l’événement, dans les divers compartiments techniques, des infrastructures, de l’hébergement, de la restauration, du transport, du protocole, des médias, des cérémonies (d’ouverture et de clôture), de la sécurité et des spectacles et de l’animation d’accompagnement. La population oranaise et au-delà nationale et internationale, présentes ou via les médias, a pu accéder à des jeux de bonne facture, même si au niveau des performances purement sportives, aucun record olympique ou mondial n’a pu être égalé voire battu. En fait, ces jeux n’ont pas pour objectif fondamental, de battre des records mais de préparer les athlètes aux prochains jeux olympiques (en France) et à ceux mondiaux.
La quatrième place de notre pays, au classement général des médailles, derrière respectivement l’Italie, la Turquie et la France (à une médaille en or près) et devant l’Espagne, est plus que méritoire pour un pays organisateur, du Sud de la Méditerranée. En outre, notre pays est le premier des pays de la rive Sud de mare nostrum, avec 20 médailles d’or, 16 en argent et 16 en bronze, soit totale de 52 médailles, ce qui est inédit depuis que notre pays participe aux jeux. Cette performance n’était pas acquise, au départ, par rapport aux prétentions des autres pays de la même rive et par rapport aux pays du Maghreb qui se classent à la dixième place pour la Tunisie (6 médailles d’or, 8 en argent et 13 de bronze) et surtout le Maroc, classé 15éme, avec seulement 3 médailles d’or, 13 d’argent et 17 de bronze.
Seulement, la distribution des médailles algériennes, dans les différentes disciplines, pose un problème majeur que les fédérations doivent prendre en charge immédiatement, tant dans la formation, l’encadrement et les moyens techniques et financiers, en vue des futures compétitions internationales. Beaucoup de disciplines nous ont donné des satisfactions inattendues et d’autres des déceptions incompréhensibles, c’est la réalité majeure tirée de ces jeux. Il est donc plus que temps, que le ministère, entouré des toutes les fédérations, engage le débat sur la révision profonde, des moyens techniques et financiers, à allouer dans les dix prochaines années, soit une nouvelle politique du sport, de la pratique sportive et du sport de performance.
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