Et si Bouras s’apprête à participer pour la deuxième fois à des JO après avoir déjà pris part à la précédente édition au Rio De Janeiro (Brésil) en 2016, ce sera en revanche la première expérience dans le haut niveau pour sa coéquipière, Berrichi, la sociétaire du club sportif de Sindibad Oran.
Cela pousse cette athlète, spécialiste du RSX, à se montrer « réaliste » en évoquant, dans une déclaration à l’APS en marge du championnat national, ses ambitions en vue du rendez-vous japonais.
« Il est clair que cette compétition sera une aubaine pour moi afin de gagner en expérience, puisqu’il s’agit de ma première participation dans ce genre d’épreuve au niveau très élevé. Je tâcherais donc d’en profiter pour bien m’armer en prévision des échéances à venir. Je pense particulièrement au JO de Paris prévus en 2024 », a-t-elle dit.
Il faut dire qu’Amina Berrichi, à l’instar de tous les sportifs algériens, a vu ses plans chamboulés par la crise sanitaire mondiale, en étant contrainte de se contenter pendant huit mois par des entrainements domestiques, en raison des dispositions prises par les pouvoirs publics pour lutter contre la propagation du Coronavirus.
Ce n’est que depuis quelques mois qu’elle a eu l’opportunité d’effectuer des stages avec la sélection nationale, mais sans pour autant avoir la possibilité de participer à des compétitions internationales.
« Le championnat national des Andalouses est la seule épreuve officielle à laquelle j’ai pris part depuis le début de la crise sanitaire mondiale », a encore fait savoir la véliplanchiste algérienne, qui nourrit aussi de grosses ambitions concernant les jeux méditerranéennes qui auront lieu à Oran lors de l’été 2022, étant donné qu’elle va se produire chez elle.
« Le site choisi pour le déroulement des Jeux méditerranéens (complexe des andalouses) est très bon. C’est aussi mon site d’entrainement de tous les jours ce qui devrait constituer pour moi une motivation supplémentaire pour me distinguer d’autant que l’évènement aura lieu dans ma ville », s’est-elle réjouie.
Pour sa part, Hamza Bouras, spécialiste lui aussi en RSX, table sur une participation meilleure que la précédente en terre brésilienne lorsqu’il s’était contenté de la 35e place.
« A Tokyo, je tâcherai de faire mieux en visant une place entre la 10e et la 25e position. Je suis conscient que ce ne sera pas du tout une mince affaire, surtout que notre préparation a été perturbée par les restrictions provoquées par la crise sanitaire mondiale, mais notre volonté de bien représenter l’emblème national est indéfectible », a-t-il assuré.
aps