La masse monétaire circulant hors banque est effrayante à plus d’un titre et cela ne date pas d’aujourd’hui. Alimentant le marché informel essentiellement, cette manne, que chacun évalue à sa manière, ne cesse de croître et représente un danger pour la sécurité nationale. En effet, lorsque des sommes aussi gigantesques sont manipulées par des mains douteuses et incontrôlables, il s’agit plus d’économie mais de défense nationale, cet argent pouvant être destiné à toute entreprise criminelle voire terroriste. Or, le phénomène au lieu de diminuer, il ne cesse d’accroître ses tentacules et envahit tous les compartiments de notre vie économique et sociale et cela est insupportable !
Combattre le marché informel ou le rendre formel ?
Le débat a commencé il y a au moins vingt ans, lorsque la politique de « l’infitah » a été introduite dans notre pays. Deux écoles se sont affrontées, celle éradicatrice et celle modérée. La première considérait le marché informel comme cancer économique qu’il fallait extraire du reste d’économie par tous les moyens y compris ceux pénaux. La seconde considérait le marché informel comme un mal nécessaire qui « fleurissait » à la périphérie du système capitaliste naissant et quidtemps, il créait des centaines de milliers d’emplois (certainement plus aujourd’hui ! Force est de constater que c’est la seconde école qui a imposé sa thèse.
Pourquoi durcir la réglementation aujourd’hui ?
Au niveau international, après l’attaque des « Twin Tower » à New-York, les USA ont imposé au monde entier, un système de détection des opérations de blanchiment avec probable utilisation en direction d’actes terroristes. C’est le système « Tracfin » que tous les pays au monde ont adopté, y compris notre pays. En gros, ce système oblige les banques et les établissements financiers de signaler toute « suspicion de blanchiment » lors d’une opération bancaire à une cellule de veille qui devra procéder aux vérifications d’usage (identification du client, évaluation des produits financiers, abolition de l’anonymat et des comptes fictifs…). La BA a donc durci sa réglementation (J.O n° 58) du fait de l’ampleur du phénomène dans notre pays et des dangers qu’il fait courir à notre sécurité nationale.
La Banque mondiale, dans son dernier rapport sur l’économie algérienne (Automne 2024), met en lumière le potentiel important du pays pour développer ses exportations hors ...
L’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a annoncé avoir enregistré, deux ans après le lancement de ses activités, plus de 10.000 projets d’investissement pour ...
Le président-directeur général de Sonatrach, Rachid Hachichi, accompagné d’une délégation de haut niveau, participe à la 5ᵉ édition de la Semaine européenne de l’hydrogène, qui ...