La publication par la BA de son rapport annuel pour 2023 vient à point nommé pour avoir une idée précise sur la situation économique de notre pays. Entretemps, la BA a décidé d’une baisse de ses taux directeurs. En effet, la BA est dans son rôle lorsqu’il s’agit de baisser ou d’augmenter les taux de réescompte, pour permettre le refinancement des banques commerciales, de manière à assurer la liquidité des banques qui à leur tour pourront accorder des crédits aux entreprises. Une autre préoccupation de la BA, c’est de juguler l’inflation en réduisant la liquidité de l’économie, par le renchérissement du loyer de l’argent. La décision prise par la BA ces derniers jours est donc contradictoire ? Enfin, la BA veille la concurrence loyale entre les différentes institutions bancaires et financières, inscrites sur notre place financière, en fixant le plafond des taux d’intérêts que les banques commerciales peuvent proposer à leur clientèle.
Politique monétaire contre une politique de lutte contre l’inflation ?
Ainsi, la légère baisse des taux d’intérêt pour les découverts le taux le seuil est fixé à 8,67%, par rapport à 8,77%, pour les crédits à la consommation à 10,72%, par rapport à 10,97% et pour les crédits à court terme à 8,41%, par rapport à 9,01%, constitue une détente du marché. Pour les crédits à moyen terme, le taux seuil qui était de 8,26%, passe à 7,73%, alors que pour les crédits à long terme, il passe de 8,22% à 7,65%. Pour ce qui concerne le financement de l’habitat, le taux passe de 7,73% à 7,55%, alors que le leasing passe de 13,03% à 12,03%. C’est donc une légère baisse des taux qui est effectuée et qui va permettre un refinancement des banques commerciales ainsi que, par ricochet, les entreprises publiques et privées. Quant à l’inflation, il semble que les instruments monétaires ne sont pas utilisés, seules les subventions seront mises à contribution.
De la dette intérieure.
L’endettement du trésor public après de la BA, ne semble pas être une préoccupation de cette dernière. En effet, en calculant les recettes budgétaires sur la base d’un prix du baril du pétrole très inférieur au cours du marché mondial, le Trésor public utilise le fonds de régulation comme une variable d’ajustement pour éponger ses déficits, sans devoir passer par le pouvoir législatif. Cette situation rend très vulnérable notre économie vis-à-vis des cours mondiaux de l’énergie (gaz et pétrole) que nous ne maîtrisons pas. C’est donc notre capacité d’anticipation qui est remise en cause.
Enfin, la BA ne donne aucune notion sur la cohérence globale de notre politique économique par rapport aux autres agrégats à savoir les politiques fiscales, domaniales, douanières et ainsi que les politiques de subvention qui sont masquées dans son analyse.
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