La Banque mondiale a souligné, dans son dernier rapport consacré à l’Algérie, la nécessité pour notre pays d’accélérer la diversification économique, et ce, en soutenant les investissements privés dans les secteurs hors-hydrocarbures. L’institution financière internationale, qui relève l’effort fourni ces dernières années dans le sens de la réforme de la législation pour impulser un nouveau souffle à l’investissement. Elle estime, cependant que le renforcement de cette dynamique est crucial pour atteindre les objectifs escomptés.
Au titre des mesures prises afin de solidifier la machine économique, la BM rappelle la loi relative à l’investissement de 2022 et la loi monétaire et bancaire de 2023. Elle cite également l’adhésion formelle à l’accord de libre-échange continental africain, la loi sur le foncier économique de 2023 et le lancement des réformes des banques publiques. Ces mesures visent, selon l’institution de Bretton Woods, « à stimuler l’investissement privé pour favoriser la diversification ».
Elle estime, cependant, « crucial » le renforcement de ces efforts. Car, argue-t-elle, « l’investissement public, autrefois moteur de la croissance de l’Algérie, est contraint par la croissance des dépenses courantes ». La Banque mondiale note, en tout cas, que la croissance économique de l’Algérie est restée dynamique en 2023. Le rapport relève que le PIB a enregistré une hausse de 4,1 %, « tirée par les solides performances des secteurs hors hydrocarbures et des hydrocarbures ».
L’activité économique, relève encore la BM, a été stimulée par une consommation privée dynamique et une forte croissance de l’investissement, alimentant une augmentation marquée des importations. Tout comme elle note « une production d’hydrocarbures soutenue par une production record de gaz naturel », qui, d’après elle, a compensé la baisse de la production de pétrole brut due aux réductions volontaires des quotas de l’OPEP. Au titre des voyants virant au vert de l’économie nationale, la Banque mondiale cite l’augmentation des réserves de change et la stabilisation des prix à la consommation.
Ainsi, indique la BM, malgré la baisse des prix mondiaux des hydrocarbures et l’augmentation des importations, qui ont entraîné une contraction de la balance commerciale, les réserves de change du pays ont continué à augmenter, atteignant un niveau confortable de 16,1 mois d’importations à la fin de l’année 2023. Concernant la croissance des prix à la consommation, la BM assure qu’elle s’est modérée pour atteindre 5,0 % au premier trimestre 2024, contre 9,3 % en 2023, grâce à un dinar fort et à une baisse des prix des produits agricoles et des importations.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis, jeudi 21 novembre, des mandats d’arrêt visant le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ancien ministre de ...
Le général-major Abdelhafid Bakhouche, à la tête des Douanes algériennes, a participé ce mercredi 20 novembre 2024,à Bakou, au « Dialogue des hauts responsables des douanes », ...
La Banque mondiale, dans son dernier rapport sur l’économie algérienne (Automne 2024), met en lumière le potentiel important du pays pour développer ses exportations hors ...