Intervenant par visioconférence aux travaux de la 109ème session de la Conférence internationale du travail (CIT), réservée à l’Afrique, tenue lundi à Genève, Mme. Neghza a mis en avant le classement de l’Afrique « comme première zone incitatrice à la croissance économique mondiale, de par sa démographie, ses besoins en produits, infrastructures, services et la richesse de ses ressources naturelles ».
« Nous devrions sortir de la spirale d’instabilité caractérisée par l’exportation de ressources naturelles brutes en contrepartie de produits industrialisés vendus à des prix exorbitants », a-t-elle regretté, estimant qu' »il est possible que nous nous entraidions et tissions des partenariats gagnants entre les opérateurs économiques respectifs ».
Faisant part de « la volonté politique de la majorité des dirigeants africains, à l’instar du Président Tebboune, en faveur de la paix, de la stabilité, de la croissance économique et des transactions panafricaines, notamment dans l’agriculture, l’industrie, le tourisme et les services », Mme. Neghza a jugé impératif de « multiplier le volume des échanges au profit de nos peuples et pays ».
La crise sanitaire mondiale induite par la Covid-19, poursuit-elle, et ses incidences économiques sont une autre preuve que nous devrons compter sur nos propres compétences et à l’intérieur de notre continent.
Pour ce faire, « il faudrait que nos entreprises et universités s’érigent en de véritables modèles et moteurs de croissance et d’innovation, le but étant d’insuffler aux jeunes de l’espoir, les persuader de l’avenir radieux en Afrique et d’enlever de leur tête la mésaventure de la migration clandestine et ses implications », a-t-elle martelé, plaidant pour la véritable consécration du slogan « l’Afrique aux Africains ».
aps