Zhang Jun, représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, a souligné lundi 15 mars, l’importance du principe de l’indivisibilité de la sécurité et a appelé à abandonner une mentalité de Guerre froide dans le contexte de la crise ukrainienne.
Notant que la situation internationale connaissait de profonds changements et beaucoup d’instabilité et d’incertitude, il a estimé que l’éclatement de la crise ukrainienne avait davantage soulevé la question de savoir comment maintenir la stabilité du système international et se concentrer davantage sur un véritable chemin vers la sécurité universelle et le développement commun.
Le principe vital de l’indivisibilité de la sécurité figure dans l’Acte final d’Helsinki de 1975, qui a constitué la base de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a rappelé le diplomate lors d’un briefing du Conseil de sécurité par le président en exercice de l’OSCE, Zbigniew Rau.
« Ce principe revêt une signification particulière dans les circonstances actuelles. Par conséquent, il doit non seulement être maintenu, mais surtout être mis en œuvre », a déclaré M. Zhang. « Le règlement définitif de la crise en Ukraine exige de prendre au sérieux et de respecter les préoccupations légitimes de tous les Etats en matière de sécurité et de former un mécanisme de sécurité européen équilibré, efficace et durable. »
La mentalité de Guerre froide fondée sur la confrontation des blocs doit être entièrement rejetée. S’en tenir à une mentalité hégémonique et provoquer la confrontation des blocs ne fera qu’exacerber les troubles et les divisions, a-t-il noté, ajoutant que c’était le cas en Europe et dans d’autres régions.
Ce monde n’a pas besoin d’une nouvelle Guerre froide. Sous la bannière du multilatéralisme, tous les pays doivent renforcer l’unité et la coopération et travailler ensemble pour une communauté de destin pour l’humanité, a dit l’ambassadeur.
« Nous devons respecter l’orientation générale du dialogue et de la coopération. Même dans les moments les plus intenses de la Guerre froide, le dialogue et la coopération étaient possibles et nécessaires. Plus il y a de frictions, de différences et de risques potentiels, plus il est important et nécessaire de renforcer la compréhension et la confiance mutuelle », a souligné M. Zhang.
Il a noté que le monde était désormais entré dans une nouvelle ère, ajoutant que la voie du dialogue et de la coopération devrait s’élargir plutôt que se rétrécir.
Selon le diplomate, les différences entre les Etats en termes d’intérêts nationaux, de système social et d’idéologie ne doivent pas devenir un obstacle au dialogue, et encore moins une raison de confrontation.
AFP.
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