La création du GPRA visait l’unification de la direction de la Révolution, la mobilisation de la communauté internationale et donner à la lutte armée une « structure légale ».

La proclamation le 19 septembre 1958 du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), officiellement pour « parachever la mise en place des institutions de la Révolution », visait, en réalité, de multiples objectifs dont l’unification de la direction de la Révolution, la mobilisation de la communauté internationale autour de la cause nationale et aussi pour donner à la lutte armée une « structure légale ».
Considéré comme un « évènement majeur » dans la marche de la Révolution algérienne, la proclamation du GPRA était la concrétisation d’une décision prise lors du congrès de la Soummam.
Le Conseil national de la révolution algérienne (CNRA), réuni en août 1958 au Caire, a préconisé, dans ses résolutions, la création du GPRA, concrétisée un an plus tard, par le Comité de coordination et d’exécution (CCE).
Si l’objectif annoncé était le parachèvement de la mise en place des institutions de la Révolution, la constitution du GPRA avait permis à la révolution algérienne de « franchir un nouveau stade ».
Selon le chercheur en histoire Abdellah Meguellati, le principal motif de la création du GPRA était « l’unification de la direction de la Révolution au sein de cet organe » pour « parler au nom du peuple algérien » lors des négociations avec la partie française qui arguait, alors, qu' »il n’y avait aucune partie avec qui négocier ».
Krim Belkacem, un des dirigeants de la révolution du 1er novembre 1954, qui avait hâté la mise en place du GPRA, affirmait, en effet, que « le monde extérieur ne nous respectera et ne nous fera confiance que si nous arrivons à parler le même langage et que nous adoptons un comportement efficace ».
De son côté, le président de l’Association des anciens du ministère de l’Armement et des Liaisons générales (MALG), Daho Ould-Kablia, expliquait qu’après le déclenchement de la Révolution le 1er Novembre 54, ses principaux dirigeants notamment les neuf historiques n’avaient pas l’opportunité de bien coordonner leurs actions, même si cette situation avait été réglée avec la tenue du congrès de la Soummam le 20 août 1956 qui a abouti à la mise en place d’une direction collégiale, le Comité de coordination et d’exécution (CCE).
Toutefois, « le CCE avait fini par atteindre ses limites et n’avait pas tous les moyens de bien coordonner la lutte efficacement, d’où la nécessité d’aller vers une direction plus représentative et élargie », à savoir le GPRA, a-t-il affirmé.
APS.
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